l’essentiel
Daniel Barnier, le préfet du Lot-et-Garonne, souhaite poursuivre activement le dialogue avec le CR 47. Les deux parties se sont rencontrées hier pendant 5 heures.
« A l’issue d’un entretien de plus de 5 heures avec le préfet, le directeur départemental des territoires et le directeur départemental de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations, des représentants de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne (CR 47) a refusé de quitter la préfecture et a dû être escorté par la police, sans incident. La préfecture résume ainsi la sortie de Karine Duc et José Pérez hier à Agen. A ce moment-là, quelques projectiles, dont une barrière, volaient en direction des forces de l’ordre. Les coprésidents se sont sentis « jetés comme des détritus ! »
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Au-delà de cet incident qui a bien failli mettre le feu aux poudres, le préfet Daniel Barnier, préfet du Lot-et-Garonne, estime que cette réunion a permis aux agriculteurs “de rappeler leurs revendications qui portent principalement sur la surtransposition des normes européennes, la baisse des cotisations patronales”. et le coût de l’énergie.
Il est, a-t-il dit, revenu sur toutes les mesures de soutien à l’agriculture mises en œuvre au niveau national et départemental depuis le début de l’année. Il a également rappelé les propos du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire concernant la surtransposition des normes.
Maintenir le dialogue
Daniel Barnier rapporte avoir annoncé « les nouvelles dérogations aux exigences de bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) 6 et 7 cet automne, accordées très récemment par la Direction générale de la performance économique et environnementale du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt ». . Ils permettent des dérogations à l’obligation de couvrir les sols en hiver et reportent l’obligation de rotation des cultures au 1er décembre.
Depuis son arrivée dans le département, il entretient « un dialogue permanent avec tous les représentants des différentes filières agricoles ». Il souhaite « pouvoir le poursuivre activement ».
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