Météo France has placed several departments on yellow alert for violent winds on Wednesday November 20. These are Hautes-Pyrénées, Gers, Haute-Garonne, Ariège, Pyrénées-Atlantiques and Landes. Snow is also forecast in the mountains.
Météo France a placé six départements du Sud-Ouest en alerte jaune ce mercredi 20 novembre 2024. Les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ariège, les Pyrénées-Atlantiques et les Landes sont touchés par des vents violents. Des rafales de vent supérieures à 80/90 km/h sont en effet prévues. Par ailleurs, une alerte jaune vague-submersion est activée pour deux d’entre eux (Pyrénées-Atlantiques et Landes). Le département des Pyrénées-Atlantiques est également placé en vigilance jaune pluie inondation.
Vigilance jaune pour vents violents : détails par département
Hautes-Pyrénées and Haute-Garonne
Les deux départements sont en alerte jaune aux vents forts de minuit à 18 heures. Des rafales intenses pourraient perturber les déplacements et les activités de plein air.
Gers
Le département du Gers est concerné par une alerte jaune aux vents violents de minuit à 7 heures du matin. La prudence est de mise lors de déplacements le matin.
Pyrénées-Atlantiques
Les Pyrénées-Atlantiques seront en alerte jaune aux vents violents de minuit à 18h et aux vagues-submersion de minuit à 9h. Le département est également placé en alerte jaune pluie-inondation de 6h à minuit.
Les Landes
Les Landes sont également en alerte jaune aux vents violents de minuit à 6 heures du matin, et en alerte à la submersion des vagues jusqu’à 8 heures. La côte atlantique pourrait connaître une mer agitée, nécessitant la vigilance des riverains et des usagers.
Ariège
L’Ariège fait face à d’importantes rafales de vent, avec une alerte jaune en vigueur de minuit à 22 heures.
Tarn-et-Garonne
Le Tarn-et-Garonne est également placé en alerte jaune aux vents violents. Il devra faire face à d’importantes rafales de vent de minuit à 6 heures du matin.
Neige en montagne : soyez prudent sur les sommets
Les perturbations prévues pour cette semaine devraient apporter de la neige jusqu’aux Pyrénées. Deux épisodes notables sont attendus mardi-mercredi et vendredi. Les précipitations, accompagnées d’un flux d’ouest à nord-ouest, se traduiront par :
- Une limite pluie-neige oscillant entre 1800 et 2200 mètres.
- Des accumulations allant jusqu’à 20 à 30 cm from 2500 meters, mainly on the western massifs of the Pyrenees (Pyrénées-Atlantiques and Hautes-Pyrénées).
- Les rafales atteignent 80 à 90 km/hrendant les conditions en altitude particulièrement dangereuses.
Ces précipitations devraient recouvrir temporairement les sommets d’une belle couche de neige fraîche, mais la direction des flux limite les chutes de neige importantes sur l’ensemble du massif.
La météo ce mercredi
La perturbation pluvieuse active de la veille a glissé sur le sud du pays avec des précipitations en matinée s’étendant du sud-ouest jusqu’aux Alpes. La limite pluie-neige dans les Pyrénées se situe autour de 1500-1700 m. Quelques averses sur le Massif Central et les Alpes avec flocons de neige dès 700-800m. Enfin, des flocons de neige tombent également sur les Vosges dès 300 m et le Jura vers 400 m. Derrière la perturbation, le temps est plus calme dans la moitié nord avec une alternance de nuages et de éclaircies, plus nombreuses de la région parisienne jusqu’aux Hauts-de-France. L’après-midi, blocs de précipitations atténués sur les Pyrénées avec de la neige dès 1500 m et quelques chutes de neige supplémentaires sous forme d’averses sur le Massif Central et les Alpes du Nord. Plus au nord, un régime d’averses s’installe principalement depuis les côtes nord de la Bretagne et de la Normandie jusqu’à la Champagne en passant par l’Ile-de-France, avec localement quelques grésiles possibles et des rafales atteignant 50 à 70 km/h. Le vent reste très sensible au sud avec des rafales atteignant 60 à 80 km/h au sud de la Garonne et jusqu’à 70-90 km/h et occasionnellement 100 km/h dans la Tramontane et les crêtes alpines et pyrénéennes. . Au Sud-Est, les rafales atteignent 60-80 km/h sur la côte méditerranéenne, mais c’est en Corse qu’un vent orageux et persistant est le plus puissant avec des rafales jusqu’à 150-180 km/h sur Cape Town, 110- 130 km/h dans le pays de Bastia et 120-150 voire plus sur le terrain et en Balagne tout au long de la journée. Le vent ne se calme qu’en fin de nuit suivante. Le temps s’apaise en soirée en attendant une nouvelle perturbation atlantique active arrivant en deuxième partie de nuit de mercredi à jeudi. Les températures minimales baissent et oscillent entre 4 et 10 degrés sur le Sud-Ouest et sur la côte méditerranéenne. Il ne fait qu’entre 0 et 3 degrés dans le reste du pays. Les maximales varient de 8 à 13 degrés sur la côte atlantique et le Sud-Ouest, de 13 à 16 degrés sur le pourtour méditerranéen et de 3 à 8 degrés sur le reste du territoire.
Recommandations
Face à ces conditions météorologiques, Météo France appelle à la prudence, notamment en montagne et sur les routes côtières. Il est conseillé de reporter les sorties en altitude et d’éviter les déplacements non essentiels en période de vent fort.
Qu’est-ce qu’un vent fort ?
Un vent est généralement considéré comme violent et donc dangereux lorsque sa vitesse atteint 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafales à l’intérieur des terres. Mais ce seuil varie selon les régions, il est par exemple plus élevé pour les régions côtières ou la région du sud-est.
Les vents forts ont plusieurs origines :
Les tempêtes : En France, le diamètre des tempêtes est inférieur à 1000 km. Les tempêtes venant de l’Atlantique se déplacent rapidement, jusqu’à 100 km/h. A un moment donné, leur durée ne dépasse pas quelques heures. En mer, on appelle tempête une dépression atmosphérique qui génère un vent moyen supérieur à 90 km/h (force 10 Beaufort). Sur terre, on parle de tempête lorsque la dépression génère des rafales supérieures à 90 km/h.
Orages : Ils sont à l’origine de vents forts et brefs (quelques minutes) sur une zone restreinte (quelques kilomètres carrés). Les cumulonimbus, nuages d’orage caractéristiques, entraînés par de puissants mouvements verticaux, créent des rafales de direction imprévisible.
Dans les montagnes : Le passage du vent sur les sommets peut créer de violentes rafales sous le vent, en contrebas.
Trombes marines et tornades : Ces phénomènes tourbillonnaires se développent sous un cumulonimbus et s’étendent jusqu’à la terre ferme. Ce sont des phénomènes assez brefs et très localisés. Leur durée de vie n’excède pas une heure, mais plusieurs phénomènes peuvent se succéder. On ne parle que des tornades terrestres.
Les dangers
Les dégâts varient selon la nature du phénomène éolien. Les rafales d’orage provoquent des dégâts d’étendue limitée, des trombes marines et des tornades sur une bande étroite et longue et des tempêtes ou des cyclones sur une zone plus large.
Dommages causés par des vents violents :
– toitures et cheminées endommagées
– arbres déracinés
– véhicules décalés sur les routes
– pannes d’électricité et de téléphone
– La circulation routière pourrait également être perturbée, notamment sur le réseau secondaire en zone forestière.
Le phénomène de submersion des vagues
La submersion marine peut provoquer des inondations graves et rapides des côtes, des ports et des embouchures des fleuves. Ils sont liés à une élévation extrême du niveau de la mer due à la combinaison de plusieurs phénomènes :
Intensité de la marée : Niveau de la mer principalement dû aux phénomènes astronomiques et à la configuration géographique. Plus le coefficient est élevé, plus le niveau de la mer à marée haute est élevé.
Le passage d’une tempête : Produire une élévation du niveau de la mer à travers trois processus principaux :
- forte houle ou vagues qui contribuent à augmenter la hauteur de l’eau ;
- le vent qui exerce des frottements à la surface de l’eau, ce qui génère une modification des courants et du niveau de la mer (accumulation d’eau à l’approche du littoral) ;
- la diminution de la pression atmosphérique. Le poids de l’air diminue alors à la surface de la mer et, mécaniquement, le niveau de la mer monte. Une diminution de la pression atmosphérique d’un hectopascal (hPa) équivaut approximativement à une élévation d’un centimètre du niveau de l’eau.
Le déferlement des vagues se traduit par un mouvement des masses d’eau se propageant sur l’estran (zone couverte et découverte par la marée). Les jetées, digues et autres infrastructures côtières peuvent alors être brisées, affaiblies ou endommagées.
Les dangers
Les fortes vagues et les submersions marines sont des phénomènes destructeurs, surtout lorsqu’elles se produisent simultanément. Elles peuvent affecter l’ensemble du littoral continental, y compris en Méditerranée où la marée est de faible amplitude. Les submersions affectent principalement les zones basses proches du littoral. Les inondations dues à la submersion marine peuvent cependant envahir le littoral à plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres et atteindre une hauteur d’eau de plusieurs mètres. Les voies de communication, les habitations et les zones commerciales risquent d’être inondées et endommagées en quelques heures, voire moins. Les vagues peuvent endommager les infrastructures côtières (digues, jetées…) et transporter des objets ou matériaux (cailloux notamment) qui deviennent alors des projectiles capables de blesser des personnes, d’endommager des biens ou de gêner la circulation le long du bord de mer. Les objets mal sécurisés peuvent être emportés. Les bateaux, même amarrés au ponton dans les ports, peuvent être soulevés et amenés à terre. A proximité des estuaires, le débit des cours d’eau peut également être ralenti, voire arrêté, ce qui génère alors des débordements.
Les dégâts peuvent être aggravés en cas de violentes rafales de vent, de fortes pluies, de ruptures de digues.
Les dommages aux personnes et aux biens provoqués par les vagues et la submersion dépendent de facteurs naturels mais également de la mise en œuvre des activités humaines (occupation des sols). Ils peuvent être réduits grâce à des mesures de protection (digues, jetées, dunes) et de prévention (restrictions d’aménagements dans les zones exposées, information, préparation, etc.).
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