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Editorial La Presse de la Manche
Publié le
19 novembre 2024 à 15h09
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Le port de Portbail (Manche) n’est pas pas très facile d’accès pour ceux qui ne le connaissent pas bien. D’une part en raison de bancs de sable qui évoluent avec les marées, et d’autre part parce que les digue qui longe le canal Est submersible par de grands coefficients.
Pour aider les plaisanciers, des poteaux en bois sont disposés tout le long de la digue et restent visibles, quel que soit le niveau de l’eau. Mais ces poteaux s’usent, certains ont disparu et il est très urgent de moderniser ces équipements de sécurité.
Il y a près de quatre ans, le matériel a été acheté par le ministère et est stocké dans les locaux du port. La demande a été renouvelée en décembre 2023 et, quelque temps plus tard, la demande a été refusée, arguant que la responsabilité incombe à la SPL, gestionnaire des installations, et non à Phares et Balises.
« Port insignifiant »
Michel Dubois, président du syndicat des plaisanciers de Portbail, dit regretter que le port qui compte encore 285 mouillages être jugé « port insignifiant au trafic faible et sans intérêt » par ce service public qui assure également d’excellentes prestations en matière de marquage de sécurité.
Mais l’ironie est que feu rouge l’entrée du port installée avec la balise cylindrique sur la flèche en mai 2024 est déclarée non conforme par ces services qui l’ont eux-mêmes prescrit et ont demandé son démantèlement. Cette fois, c’en est trop et l’association des plaisanciers se demande si elle ne devrait pas embaucher un procédure de responsabilité vers les phares et les balises.
L’absence de lumières vives pour la circulation nocturne et de poteaux sur la digue rend le manœuvres dangereusespour les plaisanciers et les pêcheurs professionnels. Michel Dubois pousse en effet la clameur d’Haro (ce qui en droit normand signifie une manifestation d’indignation et d’injustice) pour les troubles subis par le port.
De notre correspondante Judith LACOURS
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