En Belgique, le coût social des accidents évalué…

Chaque année, le accidents coûte naturellement cher. Car il faut prendre en compte les temps d’arrêt, les réparations, les pertes de temps, les éventuels dommages corporels, voire les décès. Selon un enquête publié par l’Institut VIAce coût serait en effet énorme si l’on additionne tous les paramètres : il reviendrait à 10,9 milliards d’euros chaque année.

Pour VIAS, les accidents représentent des souffrances humaines, mais ils ont aussi un coût financier important. UN la mort suite à un accident ne coûterait donc pas moins de 7 millions d’euros tandis que pour un personne blessée sérieusement, cela reviendrait à 700 000 euros et 70 000 euros pour celui qui a été légèrement blessé. Les sommes sont donc colossales.

Divers paramètres

Parce que bien sûr, le conséquences les conséquences financières d’un accident sont nombreuses : déplacements des secours, intervention de ceux-ci, dégâts matériels sur les véhicules et les infrastructures, perte de temps, mais aussi, dans les cas les plus graves, pertes économiques pour une personne décédée (nécessairement) ou immobilisée, soins et réadaptation, assurance, etc.

Au total, on atteint donc 11 milliards d’euros pour l’année 2022. Les efforts pour réduire les accidents et améliorer la sécurité routière ont donc un double objectif : humain et coût pour la société. En 2023, rappelons qu’il y a eu 501 morts sur les routes belges, un chiffre qui a toutefois diminué l’année dernière avec 39 personnes tuées en moins. Parmi les blessés graves, il y aurait également une amélioration avec 140 victimes en moins. Une avancée qui, selon VIAS et le ministre fédéral de la Mobilité sortant, Georges Gilkinet (Ecolo), aurait permis de réduire l’ardoise de près de 500 millions.

C’est donc aussi pour ces raisons de coûts que les autorités serrent la vis et prennent actuellement tant de mesures pour changer les comportements. Et ce n’est pas fini : l’entrée en vigueur prochaine de mesures destinées notamment à mieux lutter contre la conduite sous influence de conducteurs étrangers constituera une étape supplémentaire pour tenter de réduire le nombre de drames sur les routes belges. A noter que les choses s’améliorent cependant puisque ce même coût a été estimé par VIAS à 13 milliards d’euros en 2019. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de zéro décès.

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