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Pour attirer des médecins et personnels de santé remplaçants, cette commune de Haute-Loire se dote d’un nouvel outil

Depuis début novembre, Brioude dispose d’hébergements pour les professionnels de santé en remplacement ou en formation.

Réponse à un besoin soulevé par les professionnels de santé libéraux locaux et un nouvel outil d’attractivité pour le territoire. La maison des remplaçants et des stagiaires, ouverte depuis début novembre, peut répondre à ces deux besoins. Soutenue par la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du Brivadois, avec le soutien de la Communauté de Communes Brioude Sud Auvergne, elle a déjà trouvé son public.

Améliorer le cadre de vie des professionnels

Concrètement, ce logement, loué par un particulier à la CPTS, permet à cette dernière de proposer des logements locatifs, à moindre coût, destinés aux remplacements des professionnels de santé du territoire et des étudiants qu’ils accueillent, notamment dans le cadre des internats. « Parmi les missions optionnelles de la CPTS, il y a l’amélioration du cadre de vie des professionnels de santé », explique Gilbert Poinas, président de la structure. “

Nous sommes dans une zone rurale et un désert médical. Sur place, il n’y a pas d’écoles dans le domaine de la santé, on sait qu’il faut donc accueillir des jeunes qui veulent venir faire un stage. Avoir un deuxième loyer n’est pas évident pour les étudiants. Le revers de la médaille, c’est qu’ils ne sont pas forcément venus dans la région.

« Là, pouvoir les accueillir peut permettre à des jeunes de venir faire des stages. Et aussi aider les professionnels de santé à trouver des remplaçants. Lorsque nous avons lancé ce projet, nous avons pensé autant aux stagiaires qu’aux remplaçants.

Concernant ces besoins en logement, « ils peuvent aller d’une semaine à six mois, sur des périodes continues ou non », explique Clarisse Galvaing, coordinatrice de la CPTS. Durant ces périodes, « un hôtel peut s’avérer trop cher et pas forcément intéressant ; on est obligé de prendre tous ses repas au restaurant… Certains professionnels de santé hébergent des remplaçants ou des étudiants, mais ce n’est pas toujours l’idéal.»

Si les besoins des remplaçants et des étudiants ne sont pas forcément les mêmes, la CPTS a apporté la même réponse : Des logements qui leur sont réservés. Et qui peut être cité par les professionnels de santé dans leurs offres de stage, apportant ainsi une valeur ajoutée certaine. Situés en centre ville (rue des Olliers), ils sont dans la même maison. Il y a trois chambres, chacune avec un lit double, une salle de bain et un espace bureau. Toutes disposent du wifi et du chauffage individuel. Et ces pièces ont accès aux espaces communs : cuisine, salon/salle à manger/salle de réunion, terrasse extérieure et local à vélos. « Et dans la mesure où les gens séjournent pour une courte durée, nous proposons des draps et des serviettes. Enfin, le ménage est effectué une fois par semaine », explique Clarisse Galvaing.

Loyer réduit

Pour trouver cette maison, « nous avons commencé par demander aux maires et communautés de communes, voir s’ils avaient des locaux vacants. Nous n’avons rien trouvé, explique Gilbert Poinas. Ensuite, nous nous sommes adressés à des particuliers qui avaient pensé à ce type de maison pour des étudiants, des jeunes travaillant dans l’industrie… Pour la faire fonctionner, nous avons une dotation de la CPAM, car cela fait partie de nos missions. Et nous avons eu un avis favorable. avis de la communauté. communautés pour obtenir une aide financière.

Ainsi, le coût de la location peut être réduit pour les occupants. La CPTS se charge de couvrir la différence et de régler le loyer au propriétaire des lieux. Au final, le coût payé par les remplacements est de 120 € par semaine ou 350 € par mois. Pour les étudiants, c’est 50 € par semaine et 125 € par mois. Et Clarisse Galvaing rappelle :

Ces hébergements temporaires sont destinés à toutes les spécialités de santé : pharmacien, dentiste, kinésithérapeute, podologue, médecins généralistes, etc. Les libéraux sont prioritaires mais, dans le cadre de l’accord entre la CPTS et l’hôpital, l’établissement peut également en bénéficier. .

Ouvert depuis début novembre, ce centre de remplacement, actuellement plein, semble répondre à un réel besoin. Et elle a déjà des réserves pour plus tard. Quant à la suite, le président de la CPTS explique : « Il y a un quatrième espace dans la maison que nous pouvons aménager en quatrième chambre si le besoin s’en fait sentir. Et puis, rien ne vous empêche de chercher autre chose si la demande est forte. » Mais un objectif est déjà fixé, souligné par Gilbert Poinas : « Que nous ayons un taux d’occupation de 50 % au bout d’un an. »

Pierre Hébrard

 
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