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Dans la Manche, le nombre de licences de adultes augmente

7 633 personnes pratiquent le en club dans la Manche en 2024, auxquels s’ajoutent 1 600 nouveaux licenciés sur les trois dernières saisons. Une augmentation du budget est annoncée pour 2025 : un peu moins de 220 000 euros contre 200 960 en 2024), justifiée par l’augmentation du financement de l’Open féminin de Cherbourg. Trois questions à Stéphane Bouvry, président du comité départemental du tennis de la Manche.

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Comment expliquer cette dynamique du nombre de licenciés ?

Le travail effectué par les dirigeants auprès des clubs est exceptionnel. Les adultes sont de plus en plus nombreux à fréquenter nos écoles de tennis (+10% par rapport à 2023). Les enseignants se sont adaptés à cette nouvelle demande.

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Quels projets animent le comité départemental ?

Certains clubs ont des projets pour de nouvelles installations. Je pense notamment au club de Sartilly, où il y a 150 licenciés sur un seul terrain couvert, presque. Il y aura de nouveaux terrains.

Un des projets qui nous anime particulièrement est le développement du padel. Il existe des perspectives de développement intéressantes. Le dernier club affilié est un club 100% padel, à Saint-Lô. De plus en plus de clubs y réfléchissent même si cela nécessite des investissements importants de la part des mairies et des collectivités. On était un peu en retard dans la Manche, mais maintenant il y a des projets à Sartilly, Barneville-Carteret… Ce qui manque aujourd’hui, ce sont des projets dans le Nord-Cotentin, près de Cherbourg. Les clubs le demandent mais je pense que les budgets aujourd’hui font que les collectivités ont préféré reporter ce type de projets.

Le tennis fauteuil a-t-il bénéficié d’un effet « paralympique » ?

Le développement du tennis fauteuil reste, selon nous, insuffisant. Il y a quelques clubs qui ont des chaires (Équeurdreville, Granville), on en a aussi au niveau des comités départementaux mais cela reste très clairsemé. Il faut pouvoir mettre en place une commission tennis-santé qui prenne ce sujet à bras-le-corps. C’est compliqué. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire dans ce domaine.

 
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