Pour célébrer le 80e anniversaire de la libération de la ville, les rues de Bouzonville ont été décorées, ici et là, aux couleurs françaises et américaines. Les habitants se sont retrouvés au Parc de la Nied, cœur battant de la cérémonie du dimanche 17 novembre. La verve du discours du maire Armel Chabane, la forte impression laissée par la soprano Charlotte Dellion, la minute d’applaudissements réservée aux soldats américains tombés pendant la campagne de Lorraine… L’hommage se voulait vibrant. C’était. « L’amitié entre les peuples est un bien précieux qu’il faut préserver », a insisté Armel Chabane, reprenant les mots de Victor Hugo : « une guerre entre Européens est une guerre civile. »
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Fraternisation
Bouzonville est libérée du joug nazi le 27 novembre 1944. A 17h30, les premiers GI arrivent dans la commune du Pays de Nied par la route de Vaudreching. Bouzonville est durement touchée : près de 150 maisons sont détruites suite aux combats de la Libération. L’heure est néanmoins à la fraternisation entre les libérateurs et la population. En plus du schnaps et du vin qu’ils reçoivent des Bouzonvillois, les Américains offrent en échange du chocolat et du chewing-gum. Près de 80 ans plus tard, le défilé de véhicules militaires et le bal populaire américain ont offert aux habitants un peu de la joie ressentie par leurs ancêtres lors d’une belle journée d’automne 1944.
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