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Depuis plusieurs mois, le programme « 47 dans nos assiettes » intègre le veau bio dans les restaurants scolaires du département. Une bonne nouvelle pour les éleveurs réunis sous l’égide d’ELVEA Périgord-Agenais.
Les cuisiniers du collège Crochepierre de Villeneuve-sur-Lot ont le sourire. Ce mardi midi, au menu de la cantine, c’est le veau. Et pas n’importe lequel : celui de Bernard Coufignal, éleveur de veaux bio à Sauvetat-sur-Lède. Elle fait partie de l’association ELVEA Périgord-Agenais, structure qui fédère la filière locale. Depuis plusieurs mois, tout est mis en œuvre pour intégrer le veau du Lot-et-Garonne et de la Dordogne également dans les assiettes des collégiens.
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« Nous avons répondu à l’appel d’offres à l’automne 2023 » se souvient Joël Labat, le directeur de l’association. Le cahier des charges est strict, d’abord pour le classement biologique puis pour la livraison à la centrale d’achat du Département du Lot-et-Garonne. « L’éleveur, l’abattoir et le conditionnement doivent être certifiés pour le label bio » poursuit-il. Il n’y a qu’une vingtaine de producteurs répartis sur l’ensemble des prés lot-et-garonnais, d’où la nécessité de s’allier avec nos confrères du Périgord. « La force du groupe, c’est de pouvoir mutualiser les volumes, précise Joël Labat. Notamment lors des périodes où la maladie sévit dans les troupeaux.
Repas à 2 € maintenus pour un « coût de 6 € à 9 € »
Ce volume est de 3 à 4 veaux par semaine, selon les horaires de la cantine. Cela permet aux éleveurs d’adapter leur production. “Car si on dépasse 8 mois et un jour, ce n’est plus un veau” poursuit Bernard Coufignal. L’agriculteur se réjouit d’un tel partenariat ultra-local. “L’avantage, c’est que nous avons une vision.” Une fois abattus à Villeneuve-sur-Lot, les veaux partent vers l’Agenais, à Layrac plus précisément. L’entreprise SAS Marassé se charge de découper la viande, puis de la livrer aux collèges du département.
Cette introduction du veau au menu du déjeuner des étudiants du Lot-et-Garonne augmente mécaniquement le taux de produits bio dans les établissements. « Cette année, nous avons 10 établissements qui ont obtenu le label « bio engagé » » se réjouit Annie Messina-Ventadoux, vice-présidente du conseil départemental en charge du programme « 47 dans nos assiettes ». Ces collèges s’ajoutent aux 7 déjà labellisés l’an dernier, et qui ont donc dépassé les 20% de produits bio dans les cantines. « L’objectif est de les voir tous labellisés en 2025. » Une augmentation qui n’alourdit pas la facture des repas, du moins pour les parents. « Pour l’instant nous maintenons le prix de 2 € par repas pour les 10 000 écoliers du Lot-et-Garonne » assure Annie Messina-Ventadoux. Selon les approvisionnements, le repas coûte « entre 6 et 9 € ». Un écart assumé par la collectivité, qui veut se donner les moyens de « bien manger » dans les catines.
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