C’était une fausse alerte. Il y a un mois, la présidente du Conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence, Éliane Barreille, s’indignait d’une possible suspension des crédits de l’Agence régionale de santé (ARS) dédiés à la médicalisation des hélicoptères de gendarmerie.
De son côté, l’ARS dément toute intention de réduire les financements.»On attend juste de voir le cadre national qui sera mis en place», s’est défendu son directeur bas-alpin, Bertrand Biju-Duval dans nos colonnes.
Finalement, le crédit de 200 000 euros demandé par le centre hospitalier des Dignois sera bel et bien accordé, a confirmé Éliane Barreille jeudi matin depuis les locaux du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), qui accueille l’hélicoptère.
660 missions de sauvetage en 2024
“J’ai eu la confirmation de l’ARS la semaine dernière que ces crédits n’étaient pas remis en cause et qu’ils seraient financés. Je n’ai pas d’information écrite pour l’instant, mais cela nous a été confirmé donc à priori c’est bien,», a déclaré le président du Conseil départemental.
Du côté de l’ARS, on parle d’un «non-sujet« . “Le directeur de l’hôpital a alerté le Département pour des raisons infondées puisque l’ARS avait déjà assuré l’hôpital de son engagement.», assure Bertrand Biju-Duval, directeur de l’ARS 04, évoquant un «malentendu« .
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