La victime, tombée au sol, est tombée lourdement sur le dos et a ensuite dû subir une intervention chirurgicale. Elle doit encore subir des infiltrations de temps en temps, et son incapacité de travail dépasse 4 mois.
Ce qui n’est pas anodin : le code pénal, en cas de voies de fait intentionnelles entraînant une incapacité de travail, prévoit une sanction plus lourde si cette incapacité est supérieure à quatre mois. Dans un premier temps, une médiation a été tentée pour éviter d’être renvoyé devant un tribunal pénal, mais cette procédure n’a pas abouti.
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Le trentenaire, qui réside désormais à Namur, a donc été convoqué pour venir s’expliquer au palais de justice de Nivelles. Mais il n’a pas fait le déplacement et le dossier a été pris par défaut.
Lorsque la police l’a interrogé après les événements, l’accusé a affirmé que la victime avait “précipité” et qu’il avait seulement tendu le bras pour la repousser. Or, ce n’est pas ce que les témoins ont vu, comme l’a souligné le substitut lors de l’audience.
En revanche, pour le coup de poing porté à l’homme qui était intervenu, le parquet a reconnu ne pas disposer de beaucoup d’éléments…
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« Pour le reste, c’est une question d’alcool ce soir-là, mais cela ne justifie pas la mesure qui a été prise.a demandé le remplaçant. Monsieur est le seul à dire que la victime s’est précipitée sur lui. Nous nous retrouvons avec une incapacité de travail de plus de quatre mois et des sanctions qui augmentent… Et le prévenu n’est pas là aujourd’hui : je demande pour lui deux ans de prison avec sursis, c’est la peine minimale dans cette affaire.»
Le jugement rendu récemment est conforme aux réquisitions : deux ans de prison et 1 600 € d’amende, le tout assorti d’un sursis de trois ans.
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