TTôt le matin, les navires dans le détroit du Pas-de-Calais ont pu apercevoir les compteurs des petits bateaux de migrants. Samedi 16 octobre, plusieurs opérations de secours ont eu lieu dans la Manche. Des opérations de sauvetage, mais surtout de surveillance, pour éviter que les bateaux ne se brisent sur eux-mêmes en pleine mer.
La gendarmerie maritime et les navires de l’État avaient besoin du soutien des équipages de la SNSM. ” Il y avait 13 petits bateauxsouffle Philippe Darques, président de la SNSM de Calais. Nous avons mobilisé le Notre-Dame-de-Risban pour accompagner trois bateaux surchargés. Il y en avait près de 70 par bateau. »
Heureusement, aucun drame n’est à déplorer pour les membres de la SNSM. Ces derniers mois, les secouristes bénévoles ont été appelés principalement les jours où les ressources de l’État étaient surchargées. Le navire est intervenu lors du naufrage mortel du 23 octobre, ramenant à terre l’un des trois vestiges de cette tragédie. Des situations toujours difficiles pour les équipes de la SNSM.
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