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les Bleus arrachent la victoire face aux All Blacks

Romain Buros, Paul Boudehent et Louis Bielle-Biarrey ont marqué les essais des Bleus, également portés par Thomas Ramos opéré au pied, dans un match qui a les ingrédients pour être aussi fondateur que la victoire de 2021 (40-25).

Le XV de a fait preuve d’un immense caractère pour arracher une troisième victoire consécutive contre la Nouvelle-Zélande samedi au Stade de France (30-29), égalant la meilleure série de son histoire datant de 1994-1995. Romain Buros, Paul Boudehent et Louis Bielle-Biarrey ont marqué les essais des Bleus, également portés par Thomas Ramos opéré au pied, dans un match qui a les ingrédients pour être aussi fondateur que la victoire de 2021 (40-25). Car après la démonstration contre le Japon 52-12, cette victoire bien plus significative permet d’effacer une partie des doutes nés des performances après la Coupe du , lors du Tournoi des Six Nations. Et offre quelques certitudes en vue de 2027.

Les Bleus avaient du cœur car les All Blacks, sans doute bouleversés par leurs deux précédentes défaites, dont la seule en phase de poules de Coupe du monde de leur histoire (27-13 en 2023), voulaient marquer les Bleus en leur imposant un immense combat. . Lors d’une seule des premières actions, deux joueurs, le Néo-Zélandais Samipeni Finau et le Français Tevita Tatfu, ont été touchés et tous deux ont été remplacés peu de temps après.

Résultat : après 27 minutes, les All Blacks menaient largement 14-3, notamment après une mêlée humiliante où les Bleus ont été copieusement chahutés à tel point que la passe catastrophe de Grégory Alldritt pour Antoine Dupont a été interceptée par Cam Roigard, qui est allé aplatir. seul. Peu avant, c’était Ardie Savea qui avait fait danser toute la défense française, dont l’ailier Gabin Villière, particulièrement en difficulté pour son premier match depuis un an avec le XV de France, avant de laisser aplatir Peter Lakai.

Imperial Ramos au pied

Mais les Bleus ont des certitudes et des pépites. L’un d’eux est Louis Bielle-Biarrey, impérieux sur l’aile. Déjà auteur d’un doublé face au Japon, il a encore une fois gratifié le Stade de France de sa spéciale : un ballon bas, cette fois initié par Thomas Ramos, et le « cyclomoteur » LBB semble battre tout le monde dans la course pour mettre les Bleus devant. (24-17, 51e). D’autres jeunes Bleus ont marqué des points au propre comme au figuré, comme Paul Boudehent, auteur d’un essai après également un doublé contre le Japon ou Romain Buros, qui a été à la conclusion d’une action forte des Bleus en première mi-temps pour revenir au score. . L’arrière bordelais, qui fêtait sa première sélection avec les Bleus, a été à la hauteur même s’il a été moins sollicité que prévu, car les Néo-Zélandais ont cette fois évité les bougies auxquelles ils étaient habitués depuis deux matches.

L’essai de Louis Bielle-Barrey peu après la pause et qui a donné aux Bleus le plus gros écart de la partie, a marqué un nouveau match : les équipes, cherchant l’essai avant, se sont alors tournées davantage vers les penaltys dans un match haletant. Les Néo-Zélandais se sont rapprochés d’un point à dix minutes de la fin (27-26) et même à six minutes (30-29), mais les Bleus ont gardé leur calme, à l’image de Thomas Ramos, auteur d’un 100% contre les Polonais (15). points). Et au terme d’ultimes minutes haletantes, c’est un ballon piégé par les Bleus qui a livré le Stade de France à guichets fermés.

100 ans après le tour des invincibles, les All Blacks, victorieux en Angleterre et en Irlande auparavant, ne réaliseront pas le petit Chelem européen. Ils doivent encore affronter l’Italie. Les Bleus recevront l’Argentine vendredi pour prolonger ce bel automne.

 
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