à 22 ans, le discret Vincent Pradié suscite l’admiration des Gersois

140 kg « soulevés » à bout de bras au développé couché, 150 kg « expédiés » au-dessus de la tête à l’épaulé-jeté, 127,5 kg à l’arraché et 240 kg « déracinés de sol » au soulevé de terre… Soit un total d’environ 650 kg. Ainsi, l’ancien trois-quarts centre de la SA Condom (chez les jeunes) serait capable de déplacer, d’un point à un autre, deux piliers, un talonneur et les deuxièmes lignes d’un pack de rugby… Ainsi imagées, ces performances de poids se démarquent et déclencher l’admiration de la communauté crossfit en faveur de l’intéressé qui, de nature discrète, n’aime pas qu’on parle de lui.

« J’ai arrêté le rugby à 14 ans, raconte l’étudiant en licence de commerce et marketing. « Puis j’ai immédiatement commencé la musculation pour ensuite passer au crossfit à l’âge de 17 ans où ma polyvalence et mes compétences en exercices de force sont adaptées à ce sport qui est un mélange d’exercices de musculation, d’endurance et de force. gymnastique », décrit le gars (1,81 m, 93 kg) capable de faire 25 tractions dites « strictes ».

5 entraînements par semaine

Avec 5 entraînements de 2 heures et demie par semaine (1) à Toulouse et guidé par Alexandre Richard, son préparateur physique, Vincent Pradié vise les sommets du crossfit français mais n’oublie pas de « rentrer chez lui ». « Dès que je peux, je reviens m’entraîner à la salle Bodyform de Condom. C’est là que j’ai réellement commencé ma préparation au crossfit avec Jordan Roumat qui m’a accompagné à mes premières compétitions. »

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Et en parlant de défis, un autre défi attend l’actuel 12ème du classement « élite » (2). « Samedi 30 décembre et dimanche 1er décembre, je concourt à Clermont-Ferrand. Durant ces deux jours, je vais concourir à un haut niveau. J’espère d’abord entrer dans le top 10 puis me rapprocher des trois premières places du podium. » Et si les organisateurs ont besoin de déplacer cette installation en bois, qu’ils sachent que Vincent Pradié n’est pas à un quintal…