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La ville de Paris met en place un bulletin périphérique

Chaque semaine, il suivra l’évolution des nuisances suite au passage à 50 km/h. Les premiers retours sont positifs.


Le bulletin du périphérique permet de comparer les périodes avant et après le passage à 50 km/h – © SIPA

La vitesse du périphérique parisien, la route la plus fréquentée d’Europe (1,2 million de déplacements quotidiens, dont 80 % en voiture), est passée de 70 à 50 km/h le 10 octobre, après une période de test à partir du 1er octobre. un tronçon entre les Portes des Lilas et les Portes d’Orléans. Cette décision a été très contestée, jusqu’au plus haut niveau de l’État – les ministres des Transports successifs l’ont critiquée – et par la plupart des élus locaux des départements et communes de petite et grande couronne… mais si l’on en croit son initiateur, la mairie de Paris, elle porte déjà ses fruits. La municipalité ne compte pas sur la technologie
avec un doigt mouillé pour l’affirmer, mais sur des données quantifiables et vérifiables. Un bulletin périphérique a en effet été mis en place pour comparer les périodes avant (en 2023) et après le passage à 50 km/h.

Indicateurs de mesure du bruit et de l’air

Le rapport s’appuie sur une série d’indicateurs mesurant le bruit (grâce à Bruitparif), la qualité de l’air (grâce à Airparif), les accidents, les embouteillages et la vitesse moyenne de circulation. Le bulletin du 14 au 18 octobre faisait état d’une réduction du bruit (-0,6 dB) et de la vitesse la nuit, d’une réduction de 21 % des embouteillages et d’une réduction de 47 % des accidents, la pollution de l’air restant comparable. Les bulletins précédents étaient dans la même veine, dès le premier bulletin, du 30 septembre au 4 octobre : – 2,6 décibels, des embouteillages en baisse de 37% et des accidents de 68%… Il faudra cependant surveiller les prochains bulletins pour vérifier si cette amélioration est durable.

D’autres mesures, comme la pose d’enduits insonorisants sur 50% de l’artère depuis 2020 (correspondant aux tronçons proches des zones habitées), la végétalisation des abords et du terre-plein central jusqu’en 2030, ou encore la mise en place à partir du 1er janvier, 2025 de la zone à faibles émissions (ZFE) de la métropole du Grand Paris, que la ville soutient, contribue à ces améliorations.

FH

 
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