Lola, 12 ans, a été tuée à Paris en 2022, elle avait également subi des viols, des actes de torture et de barbarie.
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Interrogé, le parquet de Paris a confirmé l’information obtenue par l’AFP, de Source proche du dossier, selon laquelle Dahbia Benkired serait jugée pour « le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé de viols, de tortures ou d’actes barbares ». actes ainsi que pour viol commis sur mineur avec torture ou acte barbare », conformément à ses réquisitions.
Pas d’irresponsabilité pénale donc pour Dahbia Benkired. Avocate de la famille de Lola, Me Clotilde Lepetit a salué vendredi «une instruction qui montre le sérieux du travail qui a été consacré à cette affaire pénale hors du commun« .
“Mme Daviet souhaitait que se tienne un débat juridique au plus haut niveau afin que soient jugés les terribles crimes commis contre sa fille. Nous l’aurons», a estimé l’avocat. “Nous espérons que les débats nécessaires à la vérité judiciaire se dérouleront dans le calme, loin de l’agitation médiatique et des absurdités des réseaux sociaux.», ont réagi auprès de l’AFP Mes Alexandre Silva et Lucile Bertier, avocats de Dahbia Benkired.
Vendredi 14 octobre 2022, Lola, qui n’était pas rentrée du collège dans l’après-midi, a été retrouvée sans vie dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble de la capitale, où elle habitait.
Alors qu’il cherchait sa fille, son père, gardien de la résidence décédé depuis, a vu Lola entrer dans le hall en compagnie d’une inconnue sur des images de vidéosurveillance.
Ce dernier a quitté le bâtiment vers 17 heures en tirant de lourds bagages dont une malle en plastique. La Brigade criminelle avait interpellé samedi matin Dahbia Benkired, une jeune Algérienne née en 1998, entrée légalement en France en 2016 avec une carte de séjour étudiant, sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis deux mois.
Lors de sa garde à vue, Dahbia Benkired a déclaré avoir «forcé (sur Lola) à se doucher avant de commettre des agressions sexuelles et d’autres violences contre elle qui ont entraîné la mort. Elle aurait caché le corps dans la caisse», avait alors indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.
L’autopsie a révélé que Lola était morte par asphyxie. Son corps montrait «plusieurs autres lésions», notamment au niveau du cou, mais pas «blessure traumatique à la sphère sexuelle« .
Selon la Source proche du dossier, l’ordonnance définitive constate que Dahbia Benkired a tout fait pour cacher son crime.
A l’issue de son réquisitoire, elle a été incarcérée notamment à l’Unité pour Patients Difficiles (UMD).
Selon l’accusation, une première expertise psychiatrique a conclu que l’accusé ne souffrait pas «de tout trouble psychologique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement », même si « sur le plan social (et non sur le plan psychiatrique), sa dangerosité devrait retenir toute l’attention »« .
Selon le procureur de la République, deux autres médecins ont alors conclu que «l’existence d’un comportement manipulateur résultant d’une personnalité pathologique ou d’une stratégie, et non d’une pathologie psychiatrique majeure« .
Selon la Source proche du dossier, un classement sans suite a été prononcé à l’égard de l’homme qui a transporté Dahbia Benkired avec le carton et l’a accueilli un temps chez lui, même si selon cette Source, le juge note dans son ordonnance qu’il trop peu interrogé sur le contenu de la boîte.
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