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un homme kidnappé et agressé sur son parking, deux frères interpellés et placés en détention provisoire

Kidnappé et agressé, il a été abandonné en sous-vêtements à Tresses, devant sa voiture que ses agresseurs venaient d’incendier. Le 10 juin 2024, un homme de Lormont de 42 ans rentrait chez lui en pleine nuit lorsqu’il a été agressé dans son stationnement souterrain par deux individus cagoulés. Maîtrisé et plaqué au sol, frappé à coups de marteau, il a été attaché les mains derrière le dos avec du ruban adhésif, saisi et soulevé comme un sac de sport puis jeté dans le coffre de sa propre voiture.

Ainsi kidnappé et séquestré, il fut emmené à Tresses où l’un des ravisseurs avait pour mission de le surveiller jusqu’au retour des autres. Resté seul, déshabillé, incrédule et effrayé dans un lieu désert, il parvient à héler un automobiliste et à appeler les secours. Il s’en sortira avec dix jours d’incapacité totale de travail.

Enquête minutieuse

Que cherchaient les assaillants ? Se sont-ils trompés de cible ? Ont-ils été mal informés ? Ils se sont rendus chez le Lormontais en pleine nuit, prétendant auprès de sa femme qu’il avait des problèmes avec la police. Là, ils ont procédé à une perquisition minutieuse et saisi quelques objets de valeur, vêtements ou accessoires avant de regagner Tresses pour « libérer » leur otage.

A l’aide des images de vidéosurveillance de la résidence, ainsi que des échantillons téléphoniques et ADN laissés sur une machine à laver et sur une bombe lacrymogène qui a roulé dans le parking, les enquêteurs du Groupe en charge de la lutte contre les vols commis avec violence (GLVV) a réussi à retrouver la trace de deux frères âgés de 22 et 31 ans.

Ils ont été interpellés cette semaine à Lormont au domicile de leur mère avec le soutien du Raid et placés en garde à vue. Un pistolet de calibre 7,65, 120 grammes de cocaïne, 206 grammes de résine de cannabis, plus de 5 000 euros et des objets appartenant à la victime ont été saisis.

Malgré leurs dénégations, ils ont été déférés ce vendredi 15 novembre au parquet. Ils ont été placés en détention provisoire en attendant leur procès pour enlèvement, séquestration, vol avec violences, destruction de biens d’autrui, prévu en comparution différée.

 
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