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CAS. Malgré la baisse des financements de l’État, un plan de relance du conseil départemental du Tarn-et-Garonne reste ambitieux

l’essentiel
Le conseiller départemental des Deux-Rives Jean-Michel Baylet a fait, jeudi 14 novembre 2024 au soir, son troisième point d’étape sur le plan de relance qu’il a mis en place à la demande du président du conseil départemental du Tarn-et-Garonne. , Michel Weill, pour la période 2022-2028. Entre ambition et prudence.

C’est un exercice de transparence qui est en place depuis trois ans et dont l’importance se poursuit année après année. Le conseiller départemental des Deux-Rives (Tarn-et-Garonne), Jean-Michel Baylet, a assuré jeudi 14 novembre 2024 la troisième étape d’actualisation du Plan de relance 2022-2028 pour laquelle il a été chargé par le président du conseil départemental. Michel Weill en 2021.

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Et même si « nous avons perdu une vingtaine de personnes présentes à cause du match entre Agen et Montauban », sourit l’ancien ministre, la plupart des maires et représentants des intercommunalités se sont déplacés dans la salle du conseil départemental.

Le Département, « premier partenaire financier des communes »

Car le Département est, comme il l’a rappelé, « le premier partenaire financier des projets que vous réalisez dans vos communes. Avec 24 millions d’euros de subventions aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), nous sommes largement en avance sur les autres», a insisté l’édile valencien.

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Quatre autres statistiques ont été avancées par Jean-Michel Baylet pour démontrer l’action volontariste de la majorité en place. D’abord, que le Tarn-et-Garonne est devenu le troisième département d’Occitanie en termes de subventions d’investissement aux communes par habitant.

La dette est passée de 202 à 176 millions en trois ans

“En réalité, nous sommes les premiers car l’Ariège et la Lozère qui nous précèdent ont des appuis supplémentaires puisqu’elles sont en zone Montagne”, a-t-il souligné. Ensuite, qu’avec ce plan de relance, « nos subventions aux communes par habitant sont 37 % supérieures à la moyenne nationale. Notre investissement total par habitant – c’est-à-dire les travaux du conseil départemental et les subventions aux communes et aux EPCI – dépasse de 10 % la moyenne nationale.

Pourquoi un plan de relance ?

Après son arrivée à la tête du Département, Michel Weill a confié à Jean-Michel Baylet le soin d’imaginer un plan de relance, sorte de feuille de route pour construire les principales actions de la mandature 2022-2028 après la période Covid, afin de répondre aux futurs défis de la communauté.

Parmi eux, la croissance démographique (de 268 000 habitants en 2024 à 325 000 selon l’INSEE en 2050) mais aussi de nombreux bouleversements à venir : arrivée de la LGV, échangeur Lacourt-Saint-Pierre, construction d’un nouvel hôpital de Montauban, recherche de solutions pour irrigation, aménagement départemental, etc.

Ce Plan de Relance est estimé à 400 millions d’euros avec un volet territorial estimé à 160 millions et un volet d’investissement à hauteur de 240 millions, répartis entre routes (120), collèges (42), investissements divers (56) et imprévus (22).

Enfin, « je tiens à souligner que depuis 2021, nous nous désendettons. La dette est passée de 202 millions d’euros à 176 millions entre début 2021 et fin 2023», a insisté l’élu de Deux-Rives.

« Nous continuerons à agir »

Malgré les mauvaises nouvelles du projet de loi de finances du gouvernement (PLF) pour 2025, Jean-Michel Baylet a prévenu : « Nous continuerons d’agir. Nous le ferons de manière responsable. D’ici fin 2024, on aura réalisé en trois ans presque la moitié du plan clairement pour les deux prochaines années, on va ralentir, à cause des désengagements de l’Etat. Toutefois, cela ne devrait pas vous impacter car cela correspond aussi au cycle d’investissement des communes qui suit le cycle. électoral. Mais nous travaillons à adapter la trajectoire, au vu des mauvaises annonces du gouvernement. Mais vous le saviez mieux que personne, investir, c’est travailler pour l’avenir et nous y sommes très attachés », a conclu Jean. -Michel Baylet.

 
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