Par
Monique Henriet
Publié le
15 novembre 2024 à 19h03
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«Nous sommes dans le vague le plus total pour l’avenir de 100 employés. Nous voulons, nous devons savoir ce qui nous attend face à la vente imminente de notre entreprise. A Chassal-Molinges (Jura), salariés deSystèmes Eurostylepar la voix des délégués syndicaux, manifestent leur inquiétude, tandis que le groupe de sous-traitance automobile GMD, dont dépend leur entreprise, est en passe d’être rachetée par Montyon Capital propriété du milliardaire Pierre-Edouard Stérin.
Débarquement de deux heures dans toute la France
Ce jeudi 14 novembre 2024à Chassal-Molinges, comme au quatorze autres sites de Groupe GMD Répartis dans toute la France, les salariés du site du Jura, ont débrayé pendant deux heures, à l’appel de l’intersyndicale, pour exprimer leur « profonde inquiétude face à la vente imminente de notre entreprise. Cette transaction a lieu sans aucune garantie quant au pérennité de nos emplois“, expliquer Hanife Ozel (CFDT) et Louise Da Silva (CGT), les deux représentants syndicaux de l’entreprise.
Le groupe GMD fondée par son principal actionnaire Alain Martineauaujourd’hui âgé de 78 ans, est en vente depuis plusieurs mois. Or, le géant de la sous-traitance automobile, spécialisé dans la production de pièces pour des constructeurs comme Stellaire, Renault ou même Bentleyse trouve actuellement dans une situation financière dégradée, avec une dette estimée à 360 millions d’euros.
According to L’automobiliste, the French billionaire, Pierre-Edouard Stérin (co-fondateur et actionnaire principal de Smartbox après un premier investissement dans La Fourchette qu’il a ensuite revendu), réalise actuellement des opérations de rachat du groupe.
La peur s’installe dans les familles
« Les salariés ont le droit de savoir qui sera leur avenir propriétaire et quelles sont ses intentions pérennité de nos emplois. Il y a des couples qui travaillent dans le métier depuis des années. Là peur s’installe dans les familles», poursuivent les deux délégués qui craignent suppressions d’emploisle pire déménagement de leur activité (production de pièces plastiques) et une fermeture du site du Jura, avec des répercussions sur l’économie locale.
Si notre entreprise devait fermer, les commerces locaux souffriraient, les écoles, l’hôpital… entraînant une désertification progressive de Saint-Claude et de la vallée. Nous ne voulons pas revivre un épisode comme celui de la fermeture de MBF.
A Chassal-Molingescomme dans les autres sites de production français du groupe GMD qui représentent au total 1 800 salariéschacun espère avoir rapidement des informations sur la reprise et les conditions de celle-ci.
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