L’Association des Citoyens Contre les Déserts Médicaux (ACCDM) soutient le projet de loi contre les déserts médicaux d’un groupe transpartisan de députés. Un groupe de 95 élus – des Insoumis aux Républicains – dont en tête se trouvent le Mayennais Guillaume Garot (PS) avec Yannick Favennec (Liot).
Lire aussi : CARTES. Déserts médicaux : quelles sont les zones les plus défavorisées ?
« Ce projet de loi propose des mesures courageuses à même d’améliorer la prise en charge de nos concitoyens dans les déserts médicaux », estime l’ACCDM. L’association est « deux mesures clés » dans le projet de loi : l’autorisation d’ouvrir un cabinet doit être délivrée par l’Agence régionale de santé (ARS) et une réforme de la formation des médecins pour « répondre aux besoins de santé des territoires ».
« La réglementation de l’exercice des médecins n’est plus taboue »
Pour l’ACCDM, « Réglementer l’exercice des médecins n’est plus une proposition taboue. Les médecins ne pourront pas continuer à travailler sans conditions dans des régions suffisamment dotées en ressources.» L’association mentionne d’autres « mesures urgentes » à ses yeux, comme la limitation à cinq ans de la durée de remplacement des médecins, le développement des centres de santé ou encore celui des centres de soins non programmés. « Gageons que l’adoption de ce projet de loi signé par 237 députés redonnera espoir aux 9 millions de Français qui ne bénéficient pas des soins auxquels leurs cotisations leur donnent droit. » conclut l’ACCDM. Selon une étude de l’Insee, publiée mardi 12 novembre, les médecins généralistes s’installent souvent à proximité de leur ville de naissance ou de leur lieu de stage.
Related News :