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le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, bientôt en visite chez Bosch ?

Marc Ferracci reviendra-t-il bientôt sur les terres aveyronnaises, où il a épousé sa compagne Sophie en 2004 à Brommat avec pour témoin un certain Emmanuel Macron ?

Aujourd’hui ministre délégué à l’Industrie, il a annoncé cette semaine qu’il “J’allais me rendre dans quelques semaines” dans le département afin de « s’intéresser au dossier Bosch et rencontrer des élus actifs sur le terrain ». Une annonce faite alors qu’il était interrogé par le député LFI, Laurent Alexandre, sur la situation de l’usine Castonet. Lequel, après avoir perdu 1 300 salariés ces dernières années, a vu son projet de pile à combustible à hydrogène pour camions frigorifiques… gelé.

L’exaspération des élus locaux

Une décision du groupe qui, récemment, avait suscité la colère des élus locaux : Christian Teyssèdre, maire de Rodez, et Arnaud Viala, président du conseil départemental, avaient même claqué la porte à une réunion de rentrée en septembre ! « La situation est devenue insupportable »avait dénoncé les deux élus, avant de se demander : «« Quelle sera la chute ? Il n’y a pas d’avenir, pas d’espoir tant que l’entreprise réalise des millions de bénéfices. Aujourd’hui, même les chaînes de production d’injecteurs ne sont plus à jour… Comment ne pas montrer que notre patience a atteint ses limites et se tenir aux côtés des salariés ?

Le député de la deuxième circonscription, encore marqué par la fermeture de la fonderie SAM, s’est agacé du plan 2030 dans lequel « le gouvernement investit des milliards d’euros dans la filière hydrogène sans vision stratégique ni compensation ». Le ministre Marc Ferracci a répondu qu’une annonce sur ce secteur devrait être faite prochainement…

Cette semaine encore, c’est le syndicat CFE-CGC qui s’est adressé au Premier ministre sur le dossier Bosch. « La fin de la motorisation carbone au profit de véhicules dits propres se traduit notamment par l’effondrement de l’activité de l’entreprise Robert Bosch à Onet-le-Château et par conséquent par le nombre de salariés qui passent en quelques ans de plus de 2 000 personnes à 513 au 31 décembre 2028 (…) Le diesel a été désigné comme le coupable de tous les maux et les choix des gouvernements précédents ont détruit des milliers d’emplois en France et en premier lieu les 1 400 salariés de l’usine aveyronnaise.dénonce notamment le syndicat.

 
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