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On boit des pesticides et ils traînent la en justice

Quand vous regardez, vous trouvez !

C’est le credo des ONG et cela ne donne pas l’eau à la bouche. L’association Générations futures nous alerte cette semaine sur les dangers du flufenacet.
C’est un herbicide utilisé dans les champs de blé, dans les grandes plaines céréalières. Ce produit se dégrade en métabolites, particules, et certains sont des TFA, enfin, encore un mot barbare…

Ce sont des acides fluorés, éternels polluants, très persistants.
Mais nous buvons ces AGT, sans le savoir.
L’ONG a pris l’eau du robinet de son bureau, rue Lafayette à Paris et en a trouvé…
Près de 3 microgrammes par litre… Par précaution, il ne faut pas dépasser 0,1 microgramme par litre !

Et pourquoi faut-il être vigilant sur ce produit en particulier ?

Car c’est un perturbateur endocrinien reconnu par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Cet éternel polluant a des effets sur les hormones, la reproduction
Les Générations Futures ont contacté hier l’Agence nationale de sécurité sanitaire, l’Anses, et elle ne comprend pas pourquoi le ministère de la Santé ne prend pas le relais. Cela permettrait de rechercher ces métabolites dans l’eau et d’avoir plus de données sur ce que boit la population.

Si l’Anses classe ce produit parmi les substances dites « pertinentes », qui doivent être traitées, l’eau ne coulera plus « de la Source », il faudra fermer les robinets ou dépolluer l’eau !

Sauf que l’Etat se retrouve aussi en justice à cause de ces pesticides ?

Car les ONG ne relâchent pas la pression sur ce sujet de santé publique.

Cette semaine, quatre associations, Notre affaire à tous, Générations futures, La biodiversité sous nos pieds et le ASPAS – Association pour la Protection des Animaux Sauvages a déposé un recours devant le Conseil d’Etat. Pour eux, le gouvernement est un échec, il ne parviendra pas à réduire de moitié l’usage des pesticides

Je vais vous donner un exemple : il y a peut-être moins de glyphosate dans les champs, mais cet herbicide peut être remplacé par du prosulfocarbe. Encore un produit chimique, pas génial non plus, et on respire celui-là…
Mais l’État lui-même doit reconnaître ses carences, un rapport d’inspection interministériel révélé hier par Contexte alertant sur l’incapacité globale à préserver la qualité de l’eau.

Il recommande d’interdire les pesticides dans les captages d’eau, on avance…

La exporte-t-elle des pesticides interdits à l’étranger ?

Oui, une honte pour le Comité catholique contre la faim et pour le développement – ​​Terre Solidaire et l’Institut Veblen qui ont également contacté le Conseil d’État.

Les fabricants continuent de produire et d’exporter des produits interdits en Europe. Plus de 7 000 tonnes l’année dernière.
Mais cette pollution nous revient comme un boomerang, nos corbeilles de fruits, nos bouquets de fleurs sont potentiellement traités avec ces dangereux pesticides et utilisés à l’étranger !

Dans le viseur, la France affronte le Mercosur

C’est un sujet sur lequel tout le monde ou presque s’accorde en France, c’est rare ! Le Premier ministre Michel Barnier, les ONG, les agriculteurs rejettent tous le Mercosur, un traité de libre-échange entre l’Europe et l’Amérique du Sud.
Il n’est pas question d’ouvrir davantage les frontières au bœuf, au poulet ou au soja brésilien. Certains pays de l’UE y sont favorables mais la France peut le bloquer si elle parvient à convaincre trois autres Etats.

Sujet difficile pour Emmanuel Macron, le président est attendu à Rio pour un G20 lundi et mardi, le dîner s’annonce épicé !

 
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