A l’Isle-sur-la-Sorgue, Christian et Patrick Brun, à la tête de l’exploitation familiale « Les fruits de Campredon », s’affairent à préparer les vendanges annuelles. ” Cela dure plusieurs jours car tout est fait à la main et dépend aussi de la maturité des kiwis. », précise Patrick. C’est en 2016 qu’il a l’idée de planter des actinidies, le kiwi. L’arboriculteur, qui connaît bien la culture des pommes, poires et pêches, s’est lancé dans cette production sans être un spécialiste. En 2018, il est récompensé et récolte son tout premier kiwi. Six ans plus tard, sa production est de 1 500 kg. Le kiwi des Îles a ses fans. ” Nos clients les attendent toujours avec impatience ! »
C’est également le cas d’Hervé Larguier, agriculteur à Cavaillon. Avec son frère Laurent, ils se lancent dans la culture du kiwi en 2013 « se diversifier au-delà des pommes et des poires « . Petit à petit, la superficie consacrée aux fruits verts s’est agrandie et s’étend sur un hectare. ” C’est une plante qui reste délicate et les rendements varient d’une année à l’autre. », précise Hervé Larguier. Cette année, la récolte sera d’environ une tonne. De quoi ravir une clientèle qui achète les kiwis du Vaucluse directement à la ferme de la route des Vignères mais aussi sur les marchés de producteurs de Velleron et de Monteux. ” Tous nos fruits sont biologiques et c’est un gage de qualité « . La récolte se poursuit actuellement et les kiwis seront commercialisés à partir de décembre.
Un arbre fragile
« Ce qui est sûr, c’est que la culture du kiwi demande de la patience. », ajoute Patrick Brun. Patience car une fois plantés, les actindia ne portent pas de fruits avant deux ou trois ans. ” Le kiwi a aussi besoin d’un sol léger, pas trop argileux. À cela s’ajoutent d’éventuelles gelées tardives pouvant survenir au printemps. C’estun arbre qui a besoin de températures fraîches pour s’épanouir pleinement ».
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