La polémique prend de l’ampleur autour des crèches subventionnées qui sélectionnent selon des critères religieux ou ethniques. Sur 2.401 établissements, 36 seraient coupables.
Mais comparer ce cas à celui de l’école de Bedford revient à faire une analogie boiteuse.
Nuancer
Dans le cas de Bedford, les parents, certains d’inscrire leurs enfants dans un établissement laïc, ont été piégés par une institution infiltrée de fanatiques. L’école a trahi les parents en autorisant le prosélytisme non sollicité.
Les crèches concernées affichent leurs critères de sélection et répondent à une demande précise de parents à la recherche d’un environnement cohérent avec leurs traditions et leurs valeurs. Ils ne trompent personne. Et les parents font un choix éclairé. La nuance est importante !
Cependant, le fait que les parents optent pour un encadrement conforme à leurs convictions religieuses est critiqué. Soit! Mais s’est-on seulement interrogé sur les motivations de leur choix, face à l’alternative offerte par le réseau public « laïc » ?
Rappelons que des documents ministériels préconisent une éducation sexuelle dès l’âge de 4 ans. Au diable l’innocence infantile, vive les questions liées à la sexualité et à « l’affirmation de soi ».
Cependant, cette précocité, et le fait que des drag queens, caricatures grotesques et dégradantes de femmes, fréquentent les crèches pour faire la lecture aux tout-petits, ne plaît pas à tout le monde.
Endoctrinement
En réalité, la laïcité n’existe pas. Les valeurs religieuses ont été mises de côté au profit d’une religion éveillée, et l’endoctrinement commence dès le préscolaire pour mieux préparer les enfants à la théorie du genre, à la théorie queer et à d’autres théories déconstructionnistes fragiles enseignées dans les écoles primaires et secondaires.
En célébrant les traditions, les garderies incriminées protègent les enfants de la gangrène éveillée. Pour le moment, ils sont juifs et musulmans. À quand des garderies qui honorent le christianisme ?
Car la vraie question n’est pas tant leur légitimité, mais plutôt la faillite du modèle éducatif étatique !
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