FRANCK FIFE / AFP
Les joueurs de l’équipe de France ont égalisé face à Israël dans un Stade de France aux trois quarts vide, jeudi 14 novembre.
SPORT – Contrairement aux craintes des autorités, le match s’est déroulé en toute sécurité, à l’exception d’un mouvement de foule rapidement maîtrisé. Mais les chiffres de fréquentation des stades sont bien sombres au lendemain de ce France Israël tant décrié. Alors que les Bleus n’ont réussi à concéder que le nul face à l’équipe d’Israël dans cette Ligue des Nations, le stade était aux trois quarts vide. 4 000 policiers et gendarmes avaient été déployés aux alentours et à l’intérieur en raison du contexte géopolitique très tendu.
Une rencontre à l’enjeu très politique, mais sans enthousiasme sur le plan sportif. Pour preuve, peu de supporters sont venus y assister. 16 611 spectateurs seulement étaient présents, soit la plus faible affluence de l’histoire pour les Bleus dans cette stade de 80 000 places. Au coup d’envoi, les tribunes étaient quasiment vides, ce que les journalistes et autres internautes des réseaux sociaux n’ont pas manqué de remarquer.
D’autant que si les tribunes des spectateurs étaient très clairsemées, la tribune officielle était très pleine. Le président de la République Emmanuel Macron était présent, ainsi que l’ambassadeur d’Israël en France Joshua Zarka, aux côtés de l’ancien Premier ministre Manuel Valls, des anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, ainsi que des présidents des régions Hauts-de-France et Île-de-France Xavier Bertrand et Valérie Pécresse.
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Un match sombre
Une ambiance très particulière qui n’a pas échappé aux Bleus : “Ce n’est pas un contexte qu’on a envie de revivre évidemment”a reconnu l’entraîneur Didier Deschamps en conférence de presse, relayée par RMC Sport. « Après, ce n’est plus une excuse. Quand on est au Stade de France, il a toujours pour habitude d’être plein. Ce n’était pas le cas mais on le savait quand même, en plus du contexte qui est évidemment de plus en plus lourd”, il a ensuite tempéré. « Ça me fait un peu mal au cœur de voir le stade comme ça »Randal Kolo Muani lui faisait rapport.
Les vice-champions du monde peuvent encore affirmer qu’ils ont rempli leur mission : récolter le point dont ils avaient besoin pour poursuivre leur aventure en mars prochain dans cette compétition dont ni les supporters ni les joueurs ne rêvent. Mais ce match ne laissera pas un souvenir impérissable au niveau du jeu. Privés comme en octobre de leur capitaine Kylian Mbappé, ils n’ont pas réussi à remporter la rencontre face à un adversaire qu’ils avaient largement dominé en octobre à Budapest (4-1). Cette sortie ne les aidera pas à relancer leur cote de popularité auprès du public, loin d’être au plus haut après un Euro 2024 décevant.
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