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Kink, sexualité créative | Inter

Edging, scénarios en tout genre, SM, toutes ces bizarreries animent la vie des Français et des Françaises. Axelle de Sade, notre invitée, l’écrit dans son livre, les kinks sont un terme dont « la modernité le libère des stéréotypes et des stigmates associés aux sexualités déviantes ». Les kinks sont donc de plus en plus partagés et de moins en moins jugés.

Comment est-ce devenu cool d’avoir des problèmes ? Y a-t-il de bons défauts et des défauts bizarres ? Comment savoir ce qui nous dérange ? C’est ce que Zoom Zoom Zen va décrypter durant une heure.

Avec aXelle de Sade, co-auteur de l’essai : Kink, Manuel des Sexualités créatif by Éditions Anne Carrière.

Axelle de Sade accueille majoritairement des femmes dans son école, à 80 %. Pour elle, c’est parce que les femmes ont souvent le syndrome de la bonne élève : « Il faut qu’elles sachent tout avant de se lancer dans un cabinet. Alors que les hommes pensent savoir.

Les origines de Kink

Comme le rappelle le rédacteur en chef Cyril Lacarrière, à l’origine, un kink est un terme nautique qui vient du néerlandais, il signifie enrouler une corde, et il remonte au 17ème siècle. C’est donc un terme nautique qui a dérivé vers la sexualité. Mais au départ, c’est aussi un terme issu de l’argot américain pour décrire de manière péjorative les pervers et les vicieux.

Le terme Kinky, on le doit à un psychiatre austro-hongrois, Richard von Krafft-Ebing au début du 20ème siècle. Il est considéré comme le père de la sexologie. En 1886, il publie Psychopathie sexuelleun livre où il définit les perversions sexuelles et notamment le sadisme et le masochisme. À cette époque, tout ce qui sortait du cadre de la sexualité dite normale était considéré comme une perversion. Sans surprise, parmi ces déviances, on retrouve l’homosexualité mais aussi le lien entre douleur et plaisir sexuel.

Quant au Kink, c’est dans les années 60 qu’il apparaît avec plus de légèreté. Axel de Sade, invité de cette émission, écrit dans son livre : “C’est un terme dont la modernité le libère des stéréotypes et des stigmates associés aux sexualités déviantes.”

Axelle de Sade L’école accueille majoritairement des femmes, à 80%. Pour elle, c’est parce que les femmes ont souvent le syndrome de la bonne élève : «Ils doivent tout savoir avant de se lancer dans une pratique. Alors que les hommes croient savoir. ».

Les origines de Kink

Comme le rappelle le rédacteur en chef Cyril Lacarrière, à l’origine, un Kink est un terme nautique qui vient du néerlandais, il signifie enrouler une corde, et il remonte au 17ème siècle. C’est donc un terme nautique qui a dérivé vers la sexualité. Mais au départ, c’est aussi un terme issu de l’argot américain pour décrire de manière péjorative les pervers et les vicieux.

Lev terme Kinky, on le doit à un psychiatre austro-hongrois, Richard von Krafft-Ebing du début du 20e siècle. Il est considéré comme le père de la sexologie. En 1886, il publie Psychopathie sexuelleun livre où il définit les perversions sexuelles et notamment le sadisme et le masochisme. À cette époque, tout ce qui sortait du cadre de la sexualité dite normale était considéré comme une perversion. Sans surprise, parmi ces déviances, on retrouve l’homosexualité mais aussi le lien entre douleur et plaisir sexuel.

Quant au Kink, c’est dans les années 60 qu’il apparaît avec plus de légèreté. Axel de Sade, invité de cette émission, écrit dans son livre : « C’est un terme dont la modernité le libère des stéréotypes et des stigmates associés aux sexualités déviantes ».

Le consentement, un nouveau facteur dans le monde du Kink

Comme l’explique Axelle De Sade, le Kink est un ensemble de désirs et de pratiques sexuelles qui dépassent l’ordinaire et la génitalité pour prendre soin de tout le corps et notamment du premier organe sexuel, le cerveau. : « Les Kinks ont toujours existé, il y a toujours eu effectivement des pratiques sexuelles qui sortaient de l’ordinaire, c’est-à-dire la pénétration. Les Kinks ont été notamment stigmatisés par Richard von Krafft-Ebing. Depuis les années 1980, ils ne sont plus considérés comme des pervers nécessitant une thérapie, ni comme des personnes se livrant à des activités illégales puisque la Cour européenne des droits de l’homme reconnaît l’autonomie sexuelle et le droit de se livrer à des pratiques pouvant recourir à la douleur. Ce qui a changé récemment dans ses pratiques, c’est la notion de consentement.»

Pour en savoir plus, écoutez l’émission…

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Conférence écouter 3 minutes

 
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