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Soutenus par la CGT, les personnels d’un département du CHIVA sont en grève pour réclamer une augmentation des effectifs.
Depuis jeudi 14 novembre, le personnel paramédical du service de médecine interne du Centre Hospitalier Intercommunal des Vallées de l’Ariège (CHIVA) a entamé une grève illimitée. En cause, des conditions de travail qui seraient dégradées par un manque de personnel, notamment la nuit où l’équipe n’est composée que de trois personnes (une infirmière et deux aides-soignantes). ). Et ce, alors que depuis 2022, le nombre de lits du service est passé de 23 à 32, avec des patients présentant des pathologies complexes ou en fin de vie.
« Nous faisons des heures supplémentaires tous les jours. Nous sommes confrontés à la mort, à la détresse… Nous avons besoin de personnes physiques, pas de tableaux Excel», interpellent les grévistes, déterminés à poursuivre leur action. Selon eux, la santé des patients et du personnel serait en jeu. « Notre travail est du taylorisme, du travail à la chaîne. Si le personnel se met en grève, c’est qu’il est épuisé. […] Nous devons pouvoir travailler en toute sécurité.
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« Une parodie des négociations »
Dans un courrier adressé à la direction en janvier 2023, le syndicat dénonçait déjà des équipes « épuisées physiquement et mentalement face à une telle charge de travail ». Un cri d’avertissement qui serait resté sans réponse. Soutenu par le syndicat CGT, ce mouvement de grève a été initié après une nouvelle désillusion, « une parodie de négociations » ce mardi 12 novembre, en présence de la directrice de l’établissement Marie Dunyach.
Contactée par téléphone, cette dernière s’est dite “ouverte à revoir certaines choses”. « Des propositions seront faites à l’équipe prochainement, probablement la semaine prochaine. […] Le fait d’agrandir les équipes la nuit est quelque chose qui est travaillé depuis presque une semaine déjà », explique-t-elle en évoquant le recrutement interne.
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