Sur cette nouvelle lettre, glissée mardi sous la porte de la classe de l’enseignante, était écrit son nom suivi des termes “à mort” selon le parquet de Libourne.
Jamais deux sans trois. Après avoir été visé par des menaces de mort épistolaires le 4 décembre 2023, puis le 10 septembre, un enseignant du lycée Jean Monet de Libourne a reçu ce mardi une troisième missive. La lettre, glissée sous la porte de sa classe, indiquait son nom, suivi des termes “à mort”décrit le parquet de Libourne. Moins colérique que le premier message qui menaçait de “abats-le comme un cochon” comme “tous les bougnouls” du lycée, ce dernier texte reste néanmoins malveillant.
Cette troisième lettre, écrite par un corbeau anonyme, fait l’objet d’une plainte et s’ajoute à l’enquête, ouverte par le parquet de Libourne en décembre des chefs de « menaces de mort contre une personne chargée d’une mission de service public, commises en raison de sa race, de son appartenance ethnique, de sa nation ou de sa religion ». Elle est confiée aux sections de recherche de la gendarmerie de Libourne et de Bordeaux. A ce stade, aucun suspect n’a été interpellé pour les différents actes qui visent cet enseignant depuis décembre 2023.
Cellule d’écoute
« La situation est prise très au sérieux et surveillée avec beaucoup d’attention »déclare à Figaro le rectorat de Bordeaux, qui condamne fermement les menaces dont fait l’objet cet enseignant. Déjà sous protection fonctionnelle après la découverte des deux lettres précédentes, cette dernière bénéficie également de “soutien” de l’établissement.
Une cellule d’écoute des élèves et personnels de l’école et une équipe mobile de sécurité pourraient être mises en place à la demande de l’établissement, précise encore le rectorat de Bordeaux. En lien avec la direction académique, les patrouilles de police autour de l’école ont également été renforcées.
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