Pourquoi l’enseigne Socomex va-t-elle quitter Villeneuve-sur-Lot ?

« C’est vrai que cette vitrine était très bien placée » a toujours constaté Gérard Meinier, créateur de l’enseigne Socomex installée depuis plus de 30 ans au tout début de l’avenue de Fumel. « Beaucoup de voitures qui passent, le feu juste devant, l’école derrière. C’était l’emplacement idéal. Mais il faut savoir évoluer avec les nouvelles contraintes. J’ai donc décidé de déménager à Bias.

Depuis plus de 30 ans, Gérard Meinier vend des cuisines, mais aussi des inserts et des poêles à bois dans cet endroit stratégique. « En matière d’installations de chauffage au bois, notre carnet de commandes est bien rempli pour les 4 ou 5 prochains mois. » Pas besoin de s’inquiéter de ce côté-là.

« Si je déménage, c’est principalement à cause de problèmes d’entrepôt et de stationnement. J’ai créé la marque en 1984 et je me suis installé ici en 1990. Que ce soit pour les clients ou pour les livraisons, il devient difficile d’approcher, de garer ou de stocker tous les produits que je possède.

Un déménagement avenue de Bias

Lorsque l’on prend une telle décision de déménager, encore faut-il disposer de locaux adaptés. Mais Gérard Meinier regorge de ressources. « Il y a quelques années, j’ai acquis les bâtiments des établissements Pividori de l’avenue de Fumel. J’y ai déplacé mes activités, dont la mythique quincaillerie Lafont. J’y ai de grandes surfaces de vente, un grand entrepôt et un grand parking Et surtout une bonne visibilité sur cette route très fréquentée.

Une fois la décision de déménager prise, il a fallu commencer les travaux dans la partie vide de ce bâtiment pour en faire le nouveau magasin Socomex. « Les travaux sont en cours de finalisation et dans moins d’un mois, l’enseigne Socomex changera de commune d’accueil, mais toujours sur le territoire du Grand Villeneuvois. De Villeneuve, je déménagerai à Bias ».

Pour le chef d’entreprise, cette évolution est indispensable à la pérennité de l’activité. « Les poids lourds qui venaient me livrer avaient trop de mal à décharger et j’avais des problèmes de stockage. Je manquais vraiment d’espace. Et comme chacun peut le constater au quotidien, les gens sont de plus en plus réticents à se garer à quelques centaines de mètres des commerces qu’ils visitent. « À Bias, je dispose d’un grand parking, juste en face des magasins. C’est un site qui a beaucoup de potentiel de développement. C’est essentiel que j’évolue, je fais ça pour mes enfants.