Les personnels du siège de la branche éolienne de General Electric se sont rassemblés devant leur immeuble de la zone Atlantis, à Saint-Herblain. Une centaine de salariés, cadres, ingénieurs pour la plupart qui avaient connaissance, la veille, de la liste des postes supprimés dans le cadre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi. « 221 postes sur 385, mais qui ne dit pas précisément qui, même si certains n’ont plus de doute sur leur sort »ont analysé les représentants du personnel.
360 emplois seront supprimés
Personne ne semble plus avoir d’espoir pour l’avenir de l’industrie offshore. « Une interview du patron de General Electric Vernova dans le Temps Financier a annoncé le gel des commandes de recherche en Europe. C’est la mort annoncée de GE en France. » Les salariés ont signé une lettre à leurs managers soulignant la multiplication des erreurs de gestion depuis 2021.
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Les premières négociations sur les indemnités de départ n’ont pas satisfait les syndicats. Les inquiétudes sont fortes même parmi les salariés hautement qualifiés, « dans un contexte économique qui n’est pas favorable à l’industrie. »
Un autre débrayage a lieu à Montoir-de-Bretagne, sur le site de production de nacelles et turbines. Au total, 360 emplois seront supprimés d’ici au printemps 2025, en Loire-Atlantique.
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