Par
Lucie Vigué
Publié le
14 novembre 2024 à 11h48
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C’était un souhait très cher pour lui d’être un porte-drapeau. Il a 8 ans et il est le plus jeune porte-drapeau de l’UFTAC. Il travaille sur presque toutes les cérémonies depuis maintenant 2 ans, notamment à Tonneins (Lot-et-Garonne). Ils n’ont donc plus de secret pour le jeune homme.
Je voulais rendre hommage à mon grand-oncle Maxime, Tonneinquais, mort pendant la guerre d’Algérie
Ce petit sensible à Devoir de mémoirenous l’avons rencontré pendant cérémonie du 11 novembre 2024. A Tonneins, ça attire toujours beaucoup de monde.
D’autant que cette date a aussi été choisie pour honorer tous soldats morts pour la France. Tout le monde vient ici rendre hommage à ceux qui se sont battus pour la France.
Beaucoup de jeunes
A 15 ans, Noah veut participer, « c’est important pour ceux qui se sont battus pour la liberté ».
Les deux écoles de musique étaient installées de part et d’autre de le lieu de mémoire. Plusieurs rangées de fonctionnaires. Et face à eux : les porte-étendards. Malgré sa deuxième place au concours d’expression orale, l’adolescent a été “très impressionné la première fois, le 8 mai”.
Mais les porte-drapeaux étaient tout aussi nombreux.
8 ans, 9 ans, 10 ans…
Parmi eux, plusieurs jeunes. Même très jeune. Rencontre avec ceux qui, dès leur plus jeune âge, ont choisi de perpétuer le devoir de mémoire.
Aux côtés de Nadau, Danaé, 9 ans. C’est une première pour la jeune fille qui décide de devenir porte-drapeau « des gens morts pour la France ». Je trouve très respectueux d’assister aux cérémonies.
Pour sa première, elle était bien entourée : Serge et Nicolas. Ce dernier souhaitait initialement apporter son aide le 8 mai. Depuis, il est resté.
Porte-drapeau et jeune pompierLouca 16 ans est présente à chaque cérémonie. D’un côté ou de l’autre.
Pour la mémoire des anciens combattants. J’ai de la famille qui s’est battue…
Le jeune homme souhaite également se lancer dans une carrière militaire. Non loin de Nadaü, ta mère Salomé. Egalement porte-drapeau, elle est avant tout joueuse de clairon.
A 4 ans, je jouais dans une fanfare militaire près de Toulouse.
Elle continue de rendre hommage à ceux qui sont morts pour la France, “mon grand-père était légionnaire donc je suis sensible à ces hommages”.
Suivez simplement les autres porte-étendards
Khloé, 10 ans, n’en est plus à sa première cérémonie. “J’aime la France” explique la petite fille. Alors, lorsque Guy Dumas, président de l’UFTAC, lui a demandé de devenir porte-drapeau, elle n’a pas hésité une seule seconde. Et c’est sous le regard fier de sa mère qu’elle œuvre désormais à chaque cérémonie.
Descendant de Poilu et combattant de guerre 39-45Thierry a mis du temps à se décider. « Je ne voyais plus les monuments aux morts… J’ai revu mon père avec son drapeau. » Depuis cette année, il porte les couleurs.
Une belle escouade de porte-drapeaux qui ravit le président Guy Dumas. « Lors du dernier congrès, nous avions 44 drapeaux, dont beaucoup avaient moins de 25 ans », sourit-il.
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