“J’ai dit au président que, dans les conditions actuelles, cet accord n’est pas acceptable pour la France et ne le sera pas”, a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles.
“Je recommande de ne pas ignorer la position d’un pays comme la France”, a-t-il prévenu.
Cet accord entre les 27 de l’UE et les pays latino-américains du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) est en discussion depuis plus de 20 ans, mais sa conclusion semble imminente, malgré l’opposition de la France.
« Solidarité avec le monde agricole »
Dénonçant “l’impact désastreux qu’aurait cet accord sur des secteurs entiers, notamment l’agriculture et l’élevage”, M. Barnier a assuré qu’il y avait “les mêmes craintes dans de nombreux pays européens”.
Interrogé sur les ajustements qui pourraient rendre le texte acceptable pour la France, il n’est pas entré dans les détails. « Il ne s’agit pas d’apporter des correctifs ou de compenser », a-t-il simplement déclaré.
“Nous sommes solidaires du monde agricole sur ce dossier qui préoccupe à juste titre le Mercosur”, a déclaré le Premier ministre français.
Des agriculteurs, venus pour beaucoup de France, ont manifesté mercredi à Bruxelles pour exprimer leur opposition à ce texte.
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