Dans huit jours, le comité directeur du Cercle d’escrime de Boulazac verra son mandat de quatre ans arriver à son terme. L’occasion pour son président, Olivier Baraton, de faire le point.
Le 21 novembre prochain, la nouvelle équipe de direction du Cercle d’escrime de Boulazac sera élue par les membres. Certains poursuivront leur engagement au sein de l’association, d’autres laisseront place à de nouveaux visages.
Ce fut le cas d’Olivier Baraton lorsqu’il prit la tête du club il y a quatre ans. « Je suis arrivé un peu par hasard ou plutôt par la force des choses au sein de l’équipe dirigeante, sans beaucoup connaître le monde de l’escrime. » Il aura vécu un mandat « avec des situations parfois très complexes à gérer mais heureusement plus de bons moments et aussi une situation financière très saine transmise par Christine Rapenne, la précédente présidente ».
Une clôture pour tous par tous les moyens
Ce qui a beaucoup aidé à monter les nombreux projets. Même si les débuts, en octobre 2020, ont été très compliqués, en pleine crise sanitaire. « Tous les cours étaient assurés en visio, qu’il s’agisse d’escrime sportive ou d’escrime de spectacle, ou encore d’escrime de fitness », rappelle le président. Il y a même eu une collation vidéo, partagée avec la vice-championne olympique du fleuret Astrid Guyard pendant plus d’une heure, avant que Yannick Borel, champion olympique d’épée à Rio, ne la rejoigne.
Quelques semaines plus tard, les premiers cours d’escrime en plein air étaient organisés, avant de retourner à la salle d’armes et d’organiser les premières compétitions, dans le respect d’un protocole sanitaire restrictif. Mais les premiers éléments du projet associatif ont pu se mettre en place.
D’abord l’escrime pour tous, puis la relance progressive de la Compagnie d’armes du Périgord (section escrime de spectacle de la CEB) et le développement de l’Académie du sabre laser. Sans oublier le sport santé, sous l’impulsion de l’enseignant du club, William Vert, grâce aux partenariats forts noués avec le comité départemental handisport et Pep’s Dordogne, qui intervient dans le cadre du sport sur prescription.
Développement de haut niveau
Dans quatre ans, le comité directeur sortant pourra également se targuer d’avoir formé quatre éducateurs au BPJEPS. Mais aussi d’avoir accueilli à trois reprises l’équipe de France de fleuret féminin lors d’un stage de préparation. Plus ceux de Belgique, hommes et femmes, épée et fleuret, en août 2022. Sans oublier l’organisation des championnats de France des moins de 23 ans en juin 2022. « Une réussite, grâce à l’engagement sans faille des bénévoles, qui permet au club être reconnu au-delà de ses résultats sportifs», soutient Olivier Baraton.
Car il y avait de nombreux titres départementaux et régionaux. Même au niveau national, avec la jeune Ambre Mourceau, Loan Hem, Adélina Ferreira ou encore Amaia Baraton, membre du centre fédéral de pré-formation ouvert en 2022. Sans oublier la progression de l’équipe senior masculine qui jouera cette saison en Nationale 2 avec Mathieu Gauvert, seizième au Mondial U20 à Riga en 2022. Des résultats à pérenniser.
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