Des propriétés diversifiées et de qualité, un accès routier et ferroviaire facile, des services et équipements performants, un environnement verdoyant…
Saint-Quentin-Fallavier ne manque pas d’actifs, qui influencent directement les ventes de logements. « La ville est populaire »résume Anthony Tozzoli, directeur de l’agence Tozzoli Immobilier à Saint-Quentin-Fallavier.
Une situation saine
Résultat, alors que le marché s’est effondré ces dernières années dans de nombreuses communes du Nord-Isère, la commune de 6 129 habitants résiste.
Certes, les prix de l’immobilier ont subi une correction et les ventes ont été moindres, mais la situation reste néanmoins saine. « En moyenne, les prix ont baissé d’environ -20 % depuis 2021, mais ils avaient augmenté de +25 % après le Covid » remarque-t-il.
La proximité de la métropole lyonnaise explique en grande partie cette situation.
Les maisons rendent les gens heureux
Les maisons arrivent largement en tête du classement des propriétés restées prisées. Des pavillons mitoyens aux vastes villas d’architecte, en passant par des maisons plus classiques, la variété des offres est là.
Des acheteurs, aux profils très variés, peuvent ainsi trouver leur bonheur. « Les Lyonnais qui recherchent un bon compromis entre un appartement et une maison sont très intéressés par les pavillons mitoyens du Domaine de la Lieuse », observe Anthony Tozzoli.
D’une centaine de mètres carrés avec 200 à 300 m² de jardin, ces biens se négocient entre 220 000 € et 260 000 €, selon leur localisation et leur état parmi les 475 pavillons de ce quartier.
Ceux qui disposent d’un budget un peu plus important de 290 000 € et jusqu’à 320 000 à 330 000 € disposent également d’un choix relativement large de maisons d’une centaine de mètres carrés avec un extérieur de 800 à 900 m².
Dans les quartiers les plus recherchés comme Les Moines et Montjay, et plus encore autour de l’étang, les prix sont plus élevés.
Il faut donc compter entre 320 000 et 380 000 € pour une maison de plus de 100 m² avec beau terrain dans le premier arrondissement et souvent autour de 400 000 € pour une belle et grande villa dans le second.
Les appartements sont trop rares
Si les acheteurs de maisons trouvent assez facilement le bien dont ils ont besoin à Saint-Quentin-Fallavier, ceux qui recherchent un appartement ont beaucoup plus de mal.
« Les appartements sont très rares, à peine une quinzaine sont négociés par an »observe Anthony Tozzoli. Difficile dans ce contexte de connaître précisément le prix de vente moyen, car avec la rareté, certains acheteurs ont la main lourde.
Ces derniers temps, il est de toute façon impossible de trouver un appartement en bon état à moins de 3 000 € le mètre carré et les prix peuvent monter jusqu’à 4 000 € le mètre carré pour des appartements de grande qualité et dotés d’équipements recherchés par exemple. exemple une terrasse et domotique.
Ce marché de niche est principalement tiré par les seniors qui souhaitent quitter leur domicile pour un logement plus facile à entretenir.
Peu de familles sont cependant présentes et encore moins d’investisseurs. «Ceux-ci sont davantage orientés vers les locaux industriels et les commerces», note-t-il.
Cette absence influence directement le marché de la location collective, lui aussi quasi inexistant. En revanche, il est possible de trouver quelques pavillons et maisons en location.
Il faudra alors débourser environ 1 100 € par mois pour louer une maison mitoyenne, le bien le plus répandu sur le marché locatif.
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