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La mobilisation en Martinique peut-elle s’étendre à la Guyane ?

La vie chère au cœur d’un hors-série sur Guyane La 1ère. Depuis plus de deux mois, la Martinique est secouée par un mouvement social emmené par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPRAC). La mobilisation peut-elle s’étendre à la Guyane ? Suivez notre diffusion en direct.

La vie chère est au cœur d’un mouvement social d’ampleur qui secoue la Martinique depuis deux mois. Il est dirigé par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPRAC). Le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet est actuellement sur place pour tenter de mettre en place un protocole contre la vie chère.

Ce mercredi 13 novembre, le coût de la vie est aussi le thème du numéro spécial de Guyane La 1ère. La mobilisation en Martinique peut-elle s’étendre à la Guyane ?

Océlia Caresse et Géniale Attoumani accueillent ce matin plusieurs invités pour en discuter : Yvane Goua from the Trop Violans association, Fabien Canavy from the Movement for Decolonization and Social Emancipation (MDES) and Rodolphe Alexandre from Guyane Rassemblement.

Tout a commencé le 1er septembre dernier. Des centaines de personnes vêtues de rouge répondent à l’appel à la mobilisation du RPRAC, à Fort-de-. C’est le début d’un vaste mouvement. Des nuits de tension ont suivi et un couvre-feu a été imposé. Dans les prochains jours, des renforts de CRS arriveront sur l’île. La tension monte encore d’un cran.

Le 16 octobreaprès sept jours de négociation, un accord est signé avec les distributeurs notamment. Il prévoit de diminuer, « 20 % en moyenne »les prix de 54 familles des produits alimentaires les plus consommés en Martinique.

Parallèlement, en Guyane, des associations s’attaquent également à la question du coût de la vie. Sur notre territoire, les écarts de prix moyens avec la France métropolitaine sont de 13,7 %, selon l’Insee. Le mouvement martiniquais relance la lutte locale contre la vie chère.

Le 31 octobrequatre associations guyanaises portent la question devant la Collectivité Territoriale. Tròp Violans, CLCV, UTCCAS et Nou paré pou, ainsi que les partis politiques MDES et Rassemblement Guyane unissent leurs forces. Ensemble, ils ont déposé une demande d’audience auprès de Gabriel Serville, président de la CTG.

Le 8 novembre le CTG prend position sur la question du coût de la vie en Guyane dans un communiqué. Gabriel Serville réaffirme « sa détermination à défendre les intérêts du territoire à travers la poursuite du processus d’évolution institutionnelle ».

Selon la communauté, un statut particulier d’autonomie dans la République constituerait un cadre juridique qui lui permettrait d’agir en faveur d’une augmentation du pouvoir d’achat de ses habitants.

Une conférence sur le coût de la vie est prévue prochainement avec les acteurs locaux.

 
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