Par
Hélène Perraudeau
Publié le
13 novembre 2024 à 10:23
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Les moments de joie sont nombreux aux Chats d’Hébèc. Depuis la création de l’association fin 2021, à Théreval, près de Saint-Lô, dans la Manche, 500 chats et chatons ont été sauvés de la rue, d’une vie de pauvreté et de maladie.
Parfois soignés, puis placés dans des familles d’accueil – au nombre de 19 aujourd’hui – Oscar, Ulysses, Kiara, Indie, Hulk et les autres étaient alors adopté.
Sous la vigilance bienveillante des bénévoles de l’association : « Nous veillons à ce que le chat ait trouvé la bonne famille, via un formulaire et un premier rendez-vous », précise Josiane Sanson, fondateur et président des Chats d’Hébèc. Si le sentiment passe des deux côtés, nous donnons notre feu vert. »
Kitty, le chat anglais et Knacki, le chat nain
Certaines histoires étaient particulièrement belles. Comme le sauvetage du chat anglais Kitty, perdue par ses maîtres lors de leur séjour dans le département et qui les retrouve enfin outre-Manche, grâce à l’association, quelques mois plus tard.
Ou comme l’incroyable survie du chaton Knacki, « le seul survivant parmi ses frères et sœurs et sa mère ». Réalisation de le nanisme, elle est désormais suivie dans une clinique de la région parisienne et vit une vie heureuse au sein de sa famille d’accueil qui n’arrive pas à se séparer d’elle.
Autres raisons de célébrer : dons généreux particuliers et entreprises. « Nous avons récupéré 13 chariots de nourriture et d’accessoires lors de notre dernière opération dans un supermarché de Saint-Lô », apprécie Josiane. Et certaines entreprises, comme Normandise, livrent régulièrement des palettes de nourriture. »
14 mairies locales sensibilisées à la stérilisation
Autre satisfaction encore : le travail de sensibilisation auprès des mairies, « qui ont désormais le devoir de mettre en œuvre un programme de stérilisation et d’identification des chats errants sur leur commune ».
Sollicitées par l’association, 14 mairies locales ont noué un partenariat avec 30 millions d’amis qui finance la moitié des sommes engagées pour la stérilisation. Dernière en date : celle de Carantilly-les-Marais.
Les chats dans un état désespéré, cruels en abondance
Il y a eu malheureusement beaucoup de colère, de tristesse et d’emportements.
Comme lorsque l’association s’est récemment vue confier un chaton sauvé d’un déchetterie locale : « Enfermé dans un carton, le pauvre animal a été sauvé par un monsieur qui a entendu des miaulements. » Baptisé Dessin animé, cette dernière a été adoptée.
Récemment, Josiane et les bénévoles étaient aussi profondément indignés par l’histoire d’un chat retrouvé en très, très mauvais état, rue de La Roquette, à Saint-Lô. Tellement blessé et maltraité qu’il a fallu leeuthanasier, à la clinique Saint-Roch de Saint-Lô, partenaire de l’association.
« Chacun doit être responsable de ce qu’il voit dans la rue »
De la actes de barbarie et de mauvais traitements ce qui révolte le fondateur des Chats d’Hébèc : « Chacun doit être responsable de ce qu’il voit dans la rue. Si quelqu’un s’était manifesté plus tôt, nous aurions pu le sauver, ce n’est pas une aide. »
D’autant que la femme qui l’a retrouvé « s’est heurtée à plusieurs refus d’aide avant de nous appeler », s’indigne Josiane Sanson.
Depuis avril dernier, l’association a pris les commandes 100 chatons, qu’elle a été micropucée, stérilisée et qui sont adoptées ou en cours d’adoption. Mais une association ne peut pas tout faire à elle seule. Chacun doit faire sa part.
« Cela commence par faire stériliser son chat, pour éviter la multiplication, l’abandon, etc. » Une démarche qui n’est actuellement pas obligatoire contrairement à l’identification de votre animal.
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