la mère toujours “activement recherchée”, ce que l’on sait du drame

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Trois enfants issus d’une famille recomposée habitant Taninges, en Haute-Savoie, ont été retrouvés morts mardi 12 novembre 2024, portant coups de couteauet leur mère, âgée de 45 ans, était toujours « activement recherchée » dans la soirée.

Une enquête flagrante pour « homicides volontaires » a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville, avec l’appui de la section de recherches de Chambéry, a indiqué à - Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, dans un communiqué mardi soir, alors que la femme, décrite comme dépriméest resté introuvable.

Victimes âgées de 2 à 13 ans

Les victimes sont « deux garçons de 2 et 11 ans et une fille de 13 ans», précise le procureur. Des autopsies et des expertises complémentaires seront rapidement réalisées par l’Institut médico-légal de Grenoble (IML), mais “dès les premiers constats, il est établi que les victimes présentent des coups de couteau”.

Plusieurs auditions de l’entourage proche de cette famille recomposée sont actuellement en cours et la mère, âgée de 45 ans, est activement recherchée.

Les enfants ont été découverts dans une maison par leur père, qui a donné l’alerte, avait indiqué plus tôt à l’AFP une Source à la gendarmerie.

Déployés sur place mardi vers 12h30, les secours n’ont pu que constater des décès, ont indiqué les pompiers.

Mère déprimée

“L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de la commission des faits”, selon le procureur. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été mise en place à la mairie de Taninges, commune de montagne de 3’500 habitants dans la vallée du Giffre, à environ 50 km à l’est de Genève.

La mère, déprimée, est activement recherché depuis le milieu de la journée, selon une Source gendarmerie. Elle laisse une lettre puis se dirige vers les montagnes entourant Taninges.

Un important dispositif comprenant une soixantaine de gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés pour les recherches, a indiqué leAFP une Source proche de l’enquête.
Les gendarmes ont bloqué l’accès à une petite ruelle isolée où se trouve la maison où se serait déroulé le drame, à la sortie de la commune. Dans le village se trouvaient également des gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention (PSIG).

Les spécialistes de l’identification criminelle ont quitté les lieux vers 20 heures, peu avant qu’une maison funéraire n’enlève les corps des trois enfants.

avec l’AFP.

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