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un deuxième pacte majoritaire sera soumis au vote

Le suspense risque donc d’être à son comble lors de cette soirée cruciale.

Les pactes majoritaires seront soumis au vote des nouveaux conseillers municipaux, à haute voix, en séance publique.

Logiquement, la tripartite qui compte une majorité d’élus au conseil devrait donc passer, et Didier Neuvens devenir maire.

Mais cette majorité est très courte, elle ne dispose que d’un siège de plus que la CAP (9 contre 8). Il suffit d’un seul vote pour faire pencher la balance de l’autre côté. Il se pourrait qu’un élu des listes Dynamique, Borq et Villages ou Agissons Ensemble décide de rejoindre le groupe CAP de Pierre Henneaux. Et le maire en place conserverait son poste pour les six prochaines années. Pour convaincre ce conseiller, le groupe CAP pourrait-il lui proposer un poste d’échevin ou de président du CPAS ? Impossible, le code de la démocratie locale ne le permet pas, comme le rappelle Lux.

Il se peut également qu’un élu de la tripartite soit absent ou s’abstienne. Il n’y aurait alors pas de majorité pour l’un ou l’autre des pactes majoritaires, qui devraient donc être soumis à nouveau au vote lors d’un futur conseil municipal.

Pierre Henneaux : « on tente le coup »

Contacté par nos soins, le maire sortant Pierre Henneaux s’est montré peu bavard sur le sujet. « Un coup de poker ? Non, pas nécessairementdit-il. Ce scénario est inscrit dans le code de la démocratie locale et de la décentralisation et nous essayons donc. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Le maire aurait-il entendu dire qu’un membre de la tripartite serait en désaccord avec cette alliance ? “Je ne sais pas mais je me demande, précise-t-il. Concernant le 2 décembre, je dois encore me renseigner sur l’ordre de passage des points. Faut-il d’abord adopter notre pacte ou celui de la tripartite ? Honnêtement, je ne sais pas ce qui est le plus bénéfique ou non.

Neuvens : “pour moi, c’est une impasse”

Didier Neuvens ne semble guère inquiet de la situation. « Je reste totalement confiant pour l’avenir de l’événementiel, dit-il. Le CAP essaie tout mais il est temps que le groupe accepte les résultats des élections. N’oublions pas que 60% de la population nous a suivi. Faire ce geste de poker est irrespectueux envers tous ces gens. Donc je ne comprends pas. Ai-je peur qu’un membre de la tripartite se range du côté du CAP ? Pas du tout, je fais confiance à tout le monde. De plus, un tel événement permet de resserrer les rangs entre nous. Pour moi, c’est un coup dur dans l’océan qui ne m’affecte même pas.

Décidément, les élections municipales de Saint-Hubert n’ont pas encore fini de faire les manchettes.

 
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