l’essentiel
Révélé aux yeux du monde après sa prestation XXL face aux Anglais début novembre, le troisième ligne néo-zélandais Wallace Sititi sera particulièrement à surveiller lors de ce France – All Blacks, ce samedi 16 novembre au Stade de France.
Huit matches, ce n’est pas beaucoup, mais suffisant pour se faire un nom quand on s’appelle Wallace Sititi. A 22 ans, le troisième ligne néo-zélandais est la nouvelle attraction du côté des All Blacks. Un de plus. :
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Intronisé cet été dans l’équipe face aux Fidji, d’abord comme remplaçant, le jeune homme vient d’enchaîner six titularisations de suite au sein de l’équipe dirigée par Scott Robertson. Centre de formation de troisième ligne, c’est pourtant avec le numéro 6 qu’il livre, fin 2024, des performances de premier ordre. Avec en point d’orgue, un petit récital contre les Anglais à Twickenham le 2 novembre. Une rencontre remportée par les Blacks (24-22) au cours de laquelle Wallace Sititi a parcouru 80 mètres ballon en main, délivré trois passes après contact dont une décisive sur Mark L’essai de Telea a marqué 9 sur 9 lors du plaquage. Ou comment faire bonne impression, comme il se doit.
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Fils de l’ancien capitaine des Samoa
“C’est un boucher”, disait de lui Xavier Garbajosa dans les colonnes de Midi olympique. Il a été exceptionnel contre l’Angleterre. Il a remporté chaque collision et a montré qu’il était aussi un joueur de ballon. On l’a vu un peu moins contre l’Irlande (victoire 23-13 des Blacks à Dublin, ce vendredi 8 novembre, NDLR) tout simplement parce qu’il avait mis la barre si haute face aux Anglais qu’il lui était difficile de faire mieux. .»
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Beau bébé pesant 113 kg et mesurant 1,87 m, Wallace Sititi n’est certes pas né de la cuisse de Jupiter, mais disons qu’il avait une certaine prédisposition génétique à performer dans le Rugby mondial puisqu’il est le fils d’un certain Semo Sititi. Qui n’est autre que l’ancien troisième ligne et capitaine des Samoa (59 sélections).
Bien qu’il soit né dans l’archipel, au milieu du Pacifique, alors que son père jouait en Ecosse, Wallace Sitit a passé les premières années de sa vie dans le nord du Royaume-Uni (cinq ans), puis au Japon (sept ans). ), en fonction des changements de club de son père. Et c’est cette fibre écossaise qui explique le prénom de l’actuel joueur des Chiefs, en référence à William Wallace (1270-1305), figure de la résistance contre l’Angleterre immortalisée par Mel Gibson dans le film Braveheart, sorti en 1995. « Mes parents J’ai trouvé que William était un peu trop commun, alors ils ont utilisé Wallace”, raconte l’intéressé.
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Une folle année 2024
Le pays du long nuage blanc, le néo-international, ne l’a vraiment découvert qu’au début de l’adolescence, lorsque sa famille a décidé de s’installer à Auckland en 2013. C’est là qu’il s’est inscrit. au rugby avant de taper dans l’oeil des Bleus, où il rejoint le centre de formation, avant de prendre le brassard de l’équipe des moins de 20 ans.
Au début de la saison 2022, voyant qu’il ne pouvait espérer mieux qu’une place dans l’équipe B, il rebondit alors pendant deux saisons avec North Harbour, dans le championnat local, avant de s’engager avec les Chiefs. Le reste est connu. Auteur d’une saison pleine, depuis ses débuts le 9 mars contre les Queensland Rds, jusqu’à la finale du Super Rugby qu’il a perdue face aux Blues fin juin (41-10), Wallace Sititi a été appelé par l’entraîneur des Kiwis à l’été. tournée. Une ascension express qui surprend même l’intéressé. “Je n’aurais jamais cru que quelque chose puisse m’arriver, je me pince tout le temps pour y croire”, rapportait-il encore il y a un mois et demi. Les Bleus sont prévenus, eux aussi risquent de se faire pincer très durement.
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