L’année dernière, les 250 agents de l’Oise chargés de l’entretien des routes en hiver ont effectué 14 sorties pour saler ou déneiger les routes. Un travail essentiel facilité par la technologie devenue omniprésente à bord des camions utilisés pour ces missions. A commencer par les centrales de contrôle automatique du salage, qui permettent d’adapter en quelques secondes seulement le dosage du sel et de la saumure appliqués, en fonction des variations de température.
« L’année dernière, nous avons testé le système avec 21 caissons, cette année 18 caissons supplémentaires sont en cours d’installation, pour compléter l’équipement de l’ensemble de la flotte de camions », souligne Lyonel Bossier, directeur général adjoint en charge du développement durable, de l’environnement et de la mobilité de la région. département.
Un dispositif détaillé ce mardi, par le conseil départemental, lors de la présentation du plan de viabilité hivernale 2024-2025 qui permettra de surveiller les 4 056 km de routes dont le département a la charge.
Chaque boîte coûte environ 5 000 euros. Un investissement important mais qui permet de diviser par deux la consommation de sel et de saumure, pour des résultats équivalents en termes d’adhérence sur route. L’année dernière, le budget d’entretien hivernal des routes s’élevait à un peu plus de 520 520 euros.
Autre évolution mise en œuvre ces dernières années, chaque véhicule est équipé d’un système de « protection des travailleurs isolés », qui déclenche une alerte en cas d’absence prolongée d’un chauffeur routier. Nouveauté, ce n’est plus sur une montre mais via une application sur téléphone que ce système est mis à disposition. “C’est plus pratique et aussi plus hygiénique, plutôt que de repasser sa montre, chaque conducteur a l’application sur son téléphone”, explique Alexis Fournier, chef de l’unité territoriale départementale du Méru.
Enfin, pour dégager le réseau routier secondaire, qui ne figure pas en tête des priorités des agents départementaux en cas d’épisode neigeux intense, le département a renforcé son partenariat avec les agriculteurs de l’Oise. Ils sont désormais 135, contre 122 l’an dernier, à avoir signé une entente qui leur permet d’être sollicités pour déneiger les petites routes.
Si les derniers hivers ont été plutôt doux, les agents des 19 centres routiers départementaux sont prêts à affronter le pire. « Nous ne sommes pas à l’abri d’un épisode neigeux exceptionnel, comme nous l’avons connu en 2010 ou 2013 », rappelle Lyonel Bossier.
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