Ces vers furent récités le 11 novembre 1924. Le jour de son inauguration, où « les syllabes familières », les noms des sacrifiés, « trouvèrent pour les abriter le cœur même des vieilles pierres qui sont la chair de la ville ».
« Un acte pédagogique »
Deux ans auparavant, l’État avait fait du 11 novembre, date de signature de l’armistice en 1918, une journée dédiée « aux commémorations de la victoire ». Une souscription publique, lancée immédiatement par la municipalité de Bayonne, a permis de confier la sculpture à Lucien Brasseur, artiste reconnu, déjà honoré du Grand Prix de Rome en 1905. « Adossée à nos remparts, ce devait être une véritable œuvre. d’art. C’était et c’est toujours en ce 21e siècle », a souligné Jean-René Etchegaray dans son discours. Le maire a rendu hommage aux artisans locaux mobilisés pour rénover le monument à l’occasion du centenaire. « C’était, pour la Ville, une obligation morale : renouveler la splendeur de ceux qui tombaient au champ d’honneur. »
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