La situation est devenue tendue ces dernières heures sur le chantier d’aménagement ferroviaire, au nord de Toulouse, destiné à la future ligne LGV vers Bordeaux. 2 « écureuils » occupent toujours les arbres et l’un d’eux menace de mettre fin à ses jours s’il est délogé.
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Les travaux d’aménagement ferroviaire au nord de Toulouse devraient être achevés car le trafic ferroviaire reprend ce lundi midi. Mais les associations défendant les arbres destinés à l’abattage restent mobilisées.
La tension est montée d’un cran dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 novembre à proximité de l’écluse de Saint-Jory. La journée s’est terminée dans le calme par une concertation entre élus et défenseurs de l’environnement.
Victor Denouvion s’est entretenu avec les militants écologistes présents sur place : « Je suis pour la LGV, a-t-il déclaré. « Mais, j’avais demandé que l’abattage soit reporté car je constatais que certains arbres étaient loin de l’emprise du chantier ».
Le maire a également assuré que le chêne centenaire qui se trouve sur le tracé ne serait pas abattu. Tout semblait sous contrôle, lorsqu’en pleine nuit vers deux heures du matin, l’abattage des arbres a repris à la surprise générale.
durée de la vidéo : 00h02mn37s
Un « écureuil » menace de mettre fin à ses jours s’il est délogé de son arbre.
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©Amis de la Terre
Les deux « écureuils », toujours perchés sur le chêne et sur un platane destiné à l’abattage, ont immédiatement tiré la sonnette d’alarme. L’un d’eux a même menacé de mettre fin à ses jours si les policiers l’extirpaient de son arbre, comme le montre cette vidéo.
Des dizaines de chênes et de platanes ont déjà été abattus ces deux derniers jours. Ce lundi, il ne reste que deux arbres encore debout : le chêne centenaire et un vieux platane, occupés par des défenseurs de l’environnement.
L’association « Les Amis de la Terre » avait déposé deux référés devant le tribunal administratif de Toulouse pour suspendre l’abattage de plusieurs arbres sur ce chantier LGV Bordeaux-Toulouse. Le dernier a été rejeté ce vendredi 8 novembre, permettant la reprise des travaux.
L’association « Les Amis de la Terre » devrait faire sa déclaration via un communiqué dans la journée.
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