Arrivée au Village départ à partir de 10he Vendée Globe bien après la compétition et resté à l’écart des caméras jusqu’à quelques heures avant le départ, Boris Herrmann a été décrit comme « skipper le plus invisible » par nos collègues de Ouest de la France, jusqu’à ce qu’il explique qu’il a profité au maximum de ses proches à Hambourg et qu’il a également échappé à l’agitation épuisante des Sables-d’Olonne. « Aucun skipper ne peut rester trois semaines dans le village, il y a tellement de monde, on peut devenir fou. Deux semaines avant la course, je suis dans un tunnel mental.
“Nous sommes une des équipes les mieux préparées”, a déclaré celui qui a rapidement pris le feu hier, partant en tête de flotte à la sortie du canal de Port Olona. S’il s’est rapidement remis en ligne pour pointer après le 30e lieu en soirée, non loin du Doyen Jean Le Cam, que les médias se rassurent ! Boris Herrmann n’a pas l’intention de jouer le “spectres” au cours de son aventure. Au contraire, l’Allemand portant le drapeau monégasque compte le partager avec les plus jeunes, notamment du Monaco Yacht Club, ainsi que récolter des données essentielles pour la communauté scientifique. Tout en lorgnant sur le podium. Daghé Boris !
Lunettes
En 2020, Boris Herrmann est le premier Allemand à prendre le départ du Vendée Globe, déjà sous les couleurs de la Principauté de Monaco et de la Fondation Prince Albert II. Cinquième à l’arrivée, il restait en lice pour la victoire finale jusqu’à percuter un chalutier dans les dernières heures de la course en solitaire. Cette année, le skipper revient avec de grandes ambitions selon son ami et fondateur du projet Malizia, Pierre Casiraghi.
« C’est l’aboutissement de deux années de travail. Tout est prêt. Pour nous, Boris fait partie des prétendants au podium, mais le Vendée Globe est une épreuve tellement longue et avec tellement de paramètres qu’il est surtout crucial de la terminer. Je communiquerai très régulièrement avec lui pour l’accompagner tout au long de la course. »
Anticiper
On ne peut pas attaquer « l’Everest des mers » sans analyser des milliers de paramètres, à commencer par la météo – initialement douce hier. Boris Herrmann a longtemps travaillé avec son co-skipper Will Harris sur la stratégie. « Il semble que nous mettrons plus de temps que les 7 jours habituels pour atteindre l’équateur. Je pense donc que les chances de battre le record de course des 74 jours d’Armel Le Cléac’h sont réduites, même si la course devrait très vite s’accélérer avec un front annoncé au Cap Finistère, avec des creux de 3 à 4 mètres. L’endroit le plus critique sera près du Brésil, où certains pourraient emprunter une route vers le Sud autour de Sainte-Haute. Hélène. »
Endurer
“Depuis septembre, je suis nerveux et impatient de me lancer”confie Boris Herrmann, qui a pu embrasser une dernière fois sa femme Birte hier avant le départ. Désormais, l’homme est seul face à la Nature mais déterminé. « 80 jours pour faire le tour du monde, c’est beaucoup. Il va falloir le diviser en petites étapes pour ne pas se laisser déborder. Je me suis bien préparé pour cela. Je me sens en harmonie avec le bateau, prêt mentalement et techniquement. “
Collecter
Durant les 24 300 milles marins (45 000 km) à parcourir, Malizia-Seaexplorer glanera des données grâce à des équipements de haute technologie. « Cette dimension scientifique et environnementale est importante pour protéger les océans. Boris et ces marins engagés, que j’admire beaucoup, sont les ambassadeurs et les acteurs de ce formidable effort »a salué le Prince Albert II.
Partager
A chaque nouvelle édition du Vendée Globe, les skippers sont de moins en moins seuls à bord grâce aux nouvelles technologies. Outre le soutien moral que peuvent leur apporter leurs proches, cette connectivité permet de faire vivre au grand public l’une des plus grandes aventures humaines. Une aubaine pour les membres du Monaco Yacht Club, à commencer par les jeunes marins, qui pourront interagir avec Boris Herrmann lors de rendez-vous réguliers. « Partager l’aventure du Vendée Globe fait partie de ma mission. Des skippers comme Loïck Peyron ont filmé leurs aventures, et ce sont ces histoires qui m’ont inspiré. Il est donc naturel de raconter ce que je vis en mer, estime le marin. Je veux vraiment qu’ils puissent vivre cette expérience, sentir la mer et voir ce que seuls mes yeux peuvent voir. Je veux transmettre mes impressions.
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