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L’Afrique durement touchée par le changement climatique

Depuis quelques années, le climat change sur le continent… Les sécheresses s’intensifient, suivies de pluies torrentielles qui provoquent inondations et glissements de terrain. Résultat : des récoltes réduites, donc des risques de famine accrus. Et les maisons et les routes détruites…

Le Afrique prenons l’exemple de Malawi. « Les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient dans ce pays pauvre et enclavé d’Afrique australe, mettant en danger la sécurité alimentaire de ses habitants », note le journal.

L’envoyé spécial de Monde Afrique constate les dégâts : « une cicatrice indélébile. L’océan de boue et de roches ravage encore le village de Ndala. Dix-huit mois après le passage du cyclone Freddy, cette ville du sud du Malawi porte encore ses cicatrices. La tempête tropicale, d’une violence incroyable – le plus long cyclone observé dans l’hémisphère Sud – a fait plus de 1 000 victimes ou disparus au Malawi en mars 2023. (…) Ici, un glissement de terrain a dévalé la montagne, à la tombée de la nuit, résultat de l’accumulation de quatre jours de pluie torrentielle. Les vagues de la rivière Nanchidwa, chargées de pierres, ont alors emporté des dizaines de maisons, leurs habitants et leur bétail. La cicatrice est encore clairement visible ; une brèche d’une quarantaine de mètres de large divise le village en deux. Autour de ce tas de rochers, la vie s’arrête « . Et pointez à nouveau Le monde Afrique« À Ndala, l’heure de la reconstruction n’est pas encore venue : environ 150 familles sont toujours sans abri. Et pour cause. Non seulement les boues ont enfoui les terres arables en contrebas, mais le Malawi connaît cette année une sécheresse record, causée par le phénomène El Niño. ».

Les militants pour le climat réprimés…

Face à ces phénomènes climatiques, certains citoyens se mobilisent. Mais ils se heurtent parfois à de puissants intérêts économiques et étatiques. C’est le cas dans Ougandasoulage Point Afrique. Ouganda où le gouvernement continue de réprimer les militants climatiques du pays. Après l’arrestation début août de 47 personnes qui se dirigeaient vers le Parlement pour déposer une pétition contre le très critiqué mégaprojet pétrolier EACOP mené par TotalEnergies, la police de Kampala a de nouveau arrêté le 26 août 21 militants. une nouvelle pétition ».

Interrogé par Point AfriqueLe militant climatique Mbabazi Faridah, dénonce les risques environnementaux du projet : « Le pipeline doit s’étendre de Hoima, dans l’ouest de l’Ouganda, à Tanga en Tanzanie, en traversant des zones sensibles, dit-elle – lacs, rivières et autres sources d’eau – le long de son tracé. Il existe des risques de déversements et de fuites de pétrole, qui pourraient entraîner une contamination des sols et des sources d’eau dans ces zones et, par conséquent, dévaster l’agriculture, nuire à la vie aquatique et affecter l’approvisionnement en eau. eau potable pour les communautés situées le long du tracé du pipeline ».

COP29 : la « grande hypocrisie » ?

Alors que faire face à ces phénomènes climatiques et à l’exploitation toujours plus intense des énergies fossiles, parfois au détriment de l’environnement ? Là COP29 qui s’ouvre ce matin à Bakou en Azerbaïdjan je vais essayer d’apporter des réponses. Mais, dans les médias du continent, l’heure n’est pas à l’optimisme…

« COP29 à Bakou : la grande hypocrisie », s’exclame Le pays au Burkina. ” Ce sommet se déroule dans un contexte géopolitique et économique marqué par une tendance à la baisse de la croissance mondiale, et par des contraintes et des coupes budgétaires drastiques dans presque tous les pays. On comprend donc pourquoi, à l’échelle nationale, les gouvernements ont relégué, pour la plupart, le sujet de la crise climatique au second plan dans l’ordre des priorités. ».

Les présidents des Etats-Unis, du Canada, de la , de l’Allemagne, de la Russie abonnés absentsdéplore le quotidien burkinabé…

Le pays qui dénonce donc « l’hypocrisie de tous ces absents qui sont pourtant censés être les principaux acteurs de la lutte contre la dégradation continue de l’environnement. Les Africains, victimes collatérales, voire innocentes, du réchauffement climatique dû à l’utilisation abusive des énergies fossiles par les grandes puissances, les Africains ont raison d’en avoir marre. ».

Résultat, tempête Ledjely en Guinée : « L’Afrique devrait boycotter cette grande farce. (…) Les financements promis n’arrivent pas, malgré des professions de foi sans cesse renouvelées. (…) L’Afrique devrait donc se détourner de ces rencontres où tout se limite aux grandes annonces ».

 
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