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cinq ans après, toujours aucune certitude sur l’origine de la catastrophe

Le haut magistrat a également évoqué les nouvelles expertises demandées par les juges d’instruction en 2023 » ciblant ce qui a été trouvé dans les décombres, le point de départ de l’incendie et les infrastructures techniques existantes dans la cathédrale ».

Une modélisation 3D de l’incendie attendue

Ces analyses « ont été réalisés, mais compte tenu de l’aspect extrêmement technique, les juges d’instruction ont demandé un référé », avait-elle précisé, qu’ils soient « mettre en cohérence pour voir s’il est possible de déterminer une cause possible de l’incendie “, a précisé le procureur.

Interrogé par l’AFP dans la semaine, le parquet de Paris a précisé que l’enquête était toujours en cours, ajoutant : «Le juge d’instruction a ordonné une expertise demandant une modélisation 3D du début de la flamme à partir d’images prises lors du sinistre. Cette modélisation permettra de comparer les différentes hypothèses

Le 15 avril 2019, l’édifice, vieux de plus de 850 ans et célèbre dans le monde entier, alors en cours de restauration, prend feu et perd sa flèche, sa toiture, son horloge et une partie de sa voûte, qui sont détruits. par les flammes. -AFP
Le 15 avril 2019, l’édifice, vieux de plus de 850 ans et célèbre dans le monde entier, alors en cours de restauration, prend feu et perd sa flèche, sa toiture, son horloge et une partie de sa voûte, qui sont détruits. par les flammes. -AFP
Le 15 avril 2019, l’édifice, vieux de plus de 850 ans et célèbre dans le monde entier, alors en cours de restauration, prend feu et perd sa flèche, sa toiture, son horloge et une partie de sa voûte, qui sont détruits. par les flammes. -AFP

« Aucun acte d’accusation n’a été émis» à ce jour, a indiqué le procureur de la République, tandis qu’une Source proche du dossier a indiqué que la fin de l’enquête approchait.

A l’issue de l’enquête préliminaire, avant la saisine des juges d’instruction, le procureur de Paris de l’époque, Rémy Heitz, avait indiqué privilégier la piste accidentelle, évoquant un mégot de cigarette mal éteint ou un dysfonctionnement électrique. Depuis, rien ne semble étayer la piste criminelle.

Plusieurs échecs constatés

« Au cours de la dernière année, toutes les zones ont été nettoyées» sans néanmoins révéler «nouvel élément susceptible d’être exploité», soulignait une Source judiciaire mi-2023.

Le 15 avril 2019, l’édifice, vieux de plus de 850 ans et célèbre dans le monde entier, alors en cours de restauration, prend feu et perd sa flèche, sa toiture, son horloge et une partie de sa voûte, qui sont détruits. par les flammes.

Plusieurs défaillances dans la sécurité de la cathédrale ont été identifiées, notamment dans le système d’alarme du bâtiment – ​​qui a contribué à retarder l’appel des pompiers le jour de l’incendie – ou encore dans le système électrique d’un ascenseur. Ces dysfonctionnements ne sont probablement pas à l’origine de l’incendie, mais pourraient avoir permis aux flammes de se propager dans tout le bâtiment.

Depuis mars 2023, la justice enquête également sur les conséquences potentiellement néfastes pour la santé de cet incendie aux répercussions mondiales. Dans cette information judiciaire également toujours en cours, aucune mise en examen n’a non plus été émise, a précisé le parquet de Paris.

400 tonnes de plomb dans l’air

Deux juges d’instruction parisiens sont ainsi saisis de la plainte déposée en juin 2022 par l’association Henri Pézerat de défense de la santé en lien avec le travail et l’environnement, la CGT et deux parents d’élèves, accusant les autorités de ne pas avoir pris toutes les précautions pour éviter les contaminations liées à la pollution au plomb provoquée par l’incendie.

Les plaignants s’inquiétaient de la chute au sol des 400 tonnes de plomb, un métal lourd toxique, du toit et de la flèche de Notre-Dame partis en fumée, soit «près de quatre fois les émissions annuelles de plomb dans l’atmosphère, sur l’ensemble de la ».

Les juges enquêtent donc sur une éventuelle mise en danger dont auraient été victimes tant les riverains que les ouvriers ayant décontaminé le site, selon la Source judiciaire. La CGT et l’association Henri Pézerat ont été entendues parties civiles.

Selon une autre Source proche du dossier, le même juge est désigné dans les deux instructions afin de «avoir un aperçu» de l’incendie et de ses conséquences.

 
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