Comme chaque année, la délégation de la MPF (Maison paysanne de France) a remis ses prix. La cérémonie s’est déroulée à la salle des fêtes du Conseil Départemental. Trois projets de restauration ont été récompensés : la restauration du buron du Cap Combattut, sur la commune de Marchastel, dans la catégorie territoire granitique. Un ensemble de maisons à Saint-Germain-de-Calberte au centre du village, dans la catégorie territoire des schistes. Et enfin une ancienne auberge « L’Esquillou » sur la commune de La Canourgue, dans la catégorie territoire calcaire.
Les ruines deviennent un lieu d’accueil
Sur l’Aubrac, le buron Cap Combattut est la propriété de Maïté, Christian et Jean-Louis Tichet. La famille a acheté en 1994 la parcelle d’estive où se trouve le buron en ruine. Les travaux ont débuté en 2013 et ont duré deux ans.
Aujourd’hui, le buron de Cap Combattut est devenu un lieu accueillant, avec une auberge, deux chambres d’hôtes et une petite maison en location de vacances.
300 ans d’histoire
A Saint-Germain-de-Calberte, Dominique et Xavier Le Maire ont entièrement restauré un îlot de maisons autour d’un jardin intérieur. Les travaux de restauration concernaient plusieurs maisons attenantes qui avaient brûlé et étaient en ruines.. « La maison familiale était une auberge, elle a plus de 300 ans » explains Dominique Le Maire, who continues: « Agathe, l’aubergiste a accueilli Robert Louis Stevenson lors de son voyage dans les Cévennes, avec son âne Modestine ». Aujourd’hui, le couple Le Maire accueille les marcheurs du sentier Stevenson dans leur gîte d’étape.
L’Esquillou, « petite cloche »
Sur la commune de La Canourgue, « L’Esquillou » est la propriété de Cécile Duvelle et Mauro Rossi. Située sur le causse de Sauveterre, c’est une maison isolée en bordure d’une petite route. ” Cette maison a été acquise par mon père dans les années 1980. » specifies Cécile Duvelle, who adds « L’ancien propriétaire vivait en autarcie. Mon père a rendu la maison habitable avec de l’eau et de l’électricité. En 2014, il nous l’a vendu, et nous l’avons restauré en 2016 et 2017 pour le rendre confortable et habitable toute l’année. Grâce à notre architecte Nathalie Crespin, nous avons eu accès à d’excellents artisans qui travaillent tous en Lozère ». “L’Esquillou” signifie petite belle en occitan.« Quel joli nom plein de poésie pour cette vieille auberge, qui ne peut qu’évoquer les clochers orageux de nos régions au climat plus difficile »specifies Nicole Confolent Chabannes, departmental delegate of Maisons paysannes de France.
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