Depuis la rentrée, l’émission “Vous êtes dans le journal” est devenue un thermomètre. En quittant le spectacle chaque soir à 19 heures, les avis sont souvent clairs, nets et tranchés. De Donald Trump à Johnny Hallyday, voici votre verdict.
1. Trump ? Les hommes n’aiment pas les femmes puissantes
Il avait droit à son débat presque tous les soirs. La victoire de Donald Trump a forcément alimenté toutes nos conversations et nos interrogations, mais c’est sur l’une d’elles que, d’un coup, tout le monde s’est arrêté : au-delà de Trump, les hommes ont-ils encore aujourd’hui un problème avec les femmes au pouvoir ? A cette question, nous ne nous attendions pas à recevoir une avalanche de « oui ». Jeudi soir, un auditeur pas comme les autres s’exprimera même par téléphone. Cet homme s’appelle Paul-Olivier Delannois.
Maire sortant de Tournai, c’est cette fois en compagnon qu’il témoignera. Même s’il a très rarement exposé sa relation, Paul-Olivier Delannois partage la vie de Ludivine Dendonder, ministre de la Défense. Il voyait son partenaire subir les pires coups bas, les pires attaques. « Il faut un courage extraordinaire pour être une femme en politique. »
À cause des citoyens ? Pas seulement ça.
Certains politiciens ruinent également la vie des femmes. “Theo Francken a attaqué mon partenaire de manière indigne.” Présente ce soir-là en studio, Opaline Meunier, conseillère municipale à Mons, évoquera à son tour les pires agressions subies depuis le début de sa carrière : « Ce sont des agressions physiques. C’était incroyablement violent. J’ai même dû porter plainte à la police. Le message est clair : pour accepter les femmes au pouvoir, certains hommes ont encore du travail. Et pas seulement aux États-Unis.
2. Johnny incite-t-il au fémicide ? “C’est fou”
Les femmes ont encore été évoquées sur Bel RTL avec la dernière polémique autour de Johnny Hallyday et de sa chanson “Requiem pour un fou”. Le voici accusé par un collectif féministe de pousser au fémicide à cause de cette phrase : « Je l’aimais tellement que pour la garder, je l’ai tuée ». Johnny est-il un pousseur de crime ? A cette question, vous avez répondu sans ambiguïté : « On est dans le délire », « Ça devient n’importe quoi », « Johnny dit qu’il est fou ! Pas de lui mais d’un fou !
Présente en studio, Adélaïde Charlier, connue pour défendre les voix des femmes, ne demandera pas l’interdiction de cette chanson, mais regrettera que la chanson de Johnny donne le point de vue de l’homme plutôt que de la femme victime. Cédric Baufayt, visage bien connu de Sudinfo, avouera certes changer de radio à chaque chanson de Johnny mais parlera surtout d’une polémique en bois. On peut attaquer Johnny sur tout mais pas sur ça.
Related News :