Chahté, insulté, vendredi 8 novembre, lors de sa visite à l’usine Michelin de Cholet, Denis Masséglia ne s’en est pas moins adressé soutien total et inconditionnel
aux salariés. Dans une lettre ouverte, envoyée samedi 9 novembre, le député Renaissance du 5e La circonscription du Maine-et-Loire est, à l’inverse, véhémente sur l’attitude du fabricant de pneumatiques, qui va fermer les sites de Cholet (955 salariés) et de Vannes (Morbihan, 299).
Vers une audition de la direction ?
Aujourd’hui, l’entreprise affirme que sa décision de fermer le site est récente et liée à la situation économique. Laissez-les expliquer cela à tous ceux qui veulent bien écouter. […] Il faut arrêter de mentir aux gens. Comme toute grande entreprise, Michelin a une stratégie définie sur plusieurs années. C’est grave et irrespectueux, envers les élus et surtout envers les salariés, que la direction de Michelin me dise il y a à peine un mois et demi qu’aucune décision n’a été prise. Fort de mes 15 années d’expérience dans le secteur de la production et de la lutte contre les délocalisations, je suis convaincu que cette décision a été prise depuis longtemps.
écrit celui qui est toujours salarié (sur disponibilité) du premier employeur privé de Cholet, Thales.
Pour mettre Michelin face à ses responsabilités, Denis Masséglia annonce notamment avoir a déjà déposé une demande auprès du président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale pour interroger la direction de l’entreprise
.
« Un manque total de respect »
Quant aux mesures d’accompagnement mises sur la table par Bibendum, le parlementaire les écarte sans les juger pas à la hauteur
: Ce qui est proposé ne pourra jamais être suffisant au vu de l’engagement des hommes et des femmes qui exercent ces métiers difficiles, c’est un manque total de respect envers les personnes qui ont tant donné pour cette entreprise.
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