l’essentiel
En septembre, la préfecture a dénombré cinq décès sur la route dans des accidents impliquant des conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants. Les accidents mortels de Labastidette et de Flourens ajoutent à ce sombre chiffre. Houda Vernhet, directrice de cabinet de la préfecture de la Haute-Garonne, répond à nos questions.
Quelles sanctions encourent les conducteurs sous l’influence de drogues ?
La loi est la même depuis 2019. Les sanctions encourues peuvent aller (sans circonstances aggravantes) jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende, accompagnées d’un retrait de 6 points du permis de conduire, en cas de non-conduite. -récidiviste.
Combien d’accidents mortels y a-t-il en Haute-Garonne liés à la consommation de drogue ?
Malheureusement, en septembre, cinq accidents mortels liés à la conduite sous influence de drogues ont été enregistrés, un chiffre stable par rapport à la même période de 2023 (6). Mais un nombre de tués sur les routes toutes causes confondues plus élevé (39 en 2024 contre 35 pour la même période en 2023), signe que la sécurité routière doit rester l’affaire de tous. Il est important de préciser que certaines situations ne peuvent pas être comptabilisées, par exemple dans le cas de délits de fuite.
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Renforcez-vous le contrôle routier ?
Pour contribuer à lutter contre les comportements addictifs, des dépistages sont réalisés lors des contrôles routiers. Entre 2022 et 2024, on constate une augmentation chaque année du nombre de dépistages réalisés en Haute-Garonne. La conduite sous l’influence de drogues est un fléau et un multiplicateur de risques à bien des égards. La police poursuit ses contrôles massifs.
Tous les stupéfiants peuvent-ils être détectés par des tests salivaires ?
Les tests permettent de révéler la consommation de plusieurs produits stupéfiants appartenant aux 4 catégories : THC (cannabis), drogues de synthèse (amphétamine, méthamphétamine, etc.), cocaïne et opiacés.
Existe-t-il des cas où le conducteur peut refuser de se soumettre au dépistage antidopage ?
En cas de refus, les conducteurs s’exposent aux mêmes sanctions que celles prévues en cas de conduite après usage de stupéfiants.
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