Ils ne pourront plus se réfugier derrière leur écran. Après la vague de cyberharcèlement contre le chanteur Bilal Hassani et plus d’un an et demi d’enquête, menée par le Centre national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris, cinq personnes seront déférées le 13 novembre au tribunal correctionnel de Paris. facilité.
Ils seront jugés pour injure publique et incitation à la haine en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, ainsi que pour provocation publique et directe sans effet en vue de commettre un crime ou un délit.
Tout a commencé avec l’annonce d’un simple concert. Le chanteur prévoit de se produire le 5 avril 2023 à la basilique Saint-Pierre des Nonnains, un ancien édifice religieux désacralisé. Une « profanation » aux yeux de petits groupes d’extrême droite et catholiques. Depuis des semaines, Bilal Hassani est la cible d’une vague de cyberharcèlement, de milliers de menaces de mort et d’insultes racistes et homophobes, parfois même relayées par des personnalités publiques.
Cette vague de haine, que connaît le porte-drapeau de la communauté LGBT, prend de telles proportions que le chanteur décide d’annuler son concert, pour garantir la sécurité de ses fans. Et de porter plainte contre X.
“Ces faits d’une extrême gravité ne peuvent rester impunis et cette décision de renvoi devant le tribunal correctionnel est un signal important envoyé à ceux qui, anonymes ou non, propagent la haine sur les réseaux sociaux”, ont réagi dans un communiqué ce samedi Isabelle Wekstein et Clara Steg, Bilal. Les avocats de Hassani.
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