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Dans le département de la Loire, sept pompiers ont été licenciés début 2024 parce qu’ils refusaient de se raser la barbe. Le Conseil d’État vient de se prononcer en faveur de leur hiérarchie.
C’est la fin d’un long marathon judiciaire pour ces sept pompiers de Saint-Étienne (Loire) qui ont été licenciés parce qu’ils refusaient de se raser la barbe. Le Conseil d’État – la plus haute juridiction – vient de trancher : s’ils veulent reprendre le travail, ils devront se raser. Dans sa décision, le tribunal a confirmé la décision rendue en première instance. En mars dernier, le tribunal administratif de Lyon a jugé que l’obligation de se raser n’était “pas de nature à compromettre gravement un intérêt public”, comme l’affirment nos confrères de Figaro. « La situation du requérant […] résulte de leur seul choix de ne pas se conformer aux instructions de leurs supérieurs hiérarchiques », a également affirmé le tribunal.
Cette décision ne s’applique pour l’instant qu’aux pompiers de Saint-Étienne, et ne fait pas précédent : dans ce cas, ce sont les décisions de la hiérarchie de ces pompiers qui prévalent. En mars dernier, l’avocat des sept pompiers avait fait valoir que dans l’exercice de leur profession, rien n’interdisait le port de la barbe, si celle-ci était bien entretenue. “Il est seulement indiqué que la barbe est autorisée si elle est bien taillée et propre pour garantir un usage optimal du port du masque”, a-t-elle souligné.
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De leur côté, leur direction avait fait valoir, affirmant que le rasage de la barbe permettait de « garantir une étanchéité optimale et de prévenir les fuites susceptibles de mettre en danger le pompier » lorsqu’il porte un masque de protection. Les pompiers ont affirmé que cette décision était contraire à la réglementation nationale.
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